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Les sorties de juillet 2014, partie 3 : instants de détente
 
 



Les séries de l’été 2014, partie 3 : instants de détente



Pour conclure cet article sous la caresse d’une douce brise marine, nous vous invitons dans cet ultime chapitre à nous rejoindre, pieds nus dans le sable, et nous laisser vous présenter ces histoires de sentiments et de passions autour d’un bon feu de plage. Pour ceux qui l’ignorent, le terme bishônen désigne au départ des personnes de sexe masculin présentant une beauté féminine. Très présent dans le manga, cet archétype androgyne est devenu au fil du temps un véritable sous-genre des publications shôjo. N'appartenant réellement ni à la romance ni au genre action, ces œuvres ont tous des protagonistes majoritairement masculins et ne dépassent jamais les limites de l’allusion. Mais trêve de bavardage, on passe immédiatement aux…


Bishônen !



Dès le 5 juillet.
À l’origine, Shônen Hollywood est un roman sorti en 2012, écrit par Ikuyo Hashiguchi. On peut y suivre les aventures des Shônen Hollywood, une bande de garçons composée de cinq adolescents pleins de talents. En 2014, le studio Zexcs (Sukitte ii na yo, Aku no Hana) produit une adaptation de cette œuvre, celle-ci se déroulant quinze ans après l’histoire originelle. C’est le réalisateur Toshimasa Kuroyanagi (Sukitte Ii na yo) qui est à l’ouvrage sur cette série avec un scénario signé par l’auteur du roman d’origine, Ikuyo Hashiguchi. Dans un tel projet, il parait évident que le choix des voix est primordial et Zexcs a choisi de miser sur la crème des jeunes doubleurs. En effet, même si Shôta Aoi a pour l’instant un curriculum vitae limité, ses quatre partenaires ont déjà quelques références. On commence par Ryôta Ôsaka qui a tenu les premiers rôles de séries comme Blood Lad, Hataraku Maou-sama! et Hamatora. Viennent ensuite Tetsuya Kakihara, connu pour son rôle de Simon dans Gurren Lagann , ainsi que Kenshô Ono pour le rôle principal de Kuroko's Basket. On note enfin la présence de Daiki Yamashita, remarqué dans En selle, Sakamichi !. Pour résumer, nous avons donc une série avec de la pop japonaise, une équipe de jeunes doubleurs prometteurs et une conception des personnages rappelant le shôjo. On a ici un représentant caractéristique du style shônen-ai, avis aux amateurs et amatrices.
Bande-annonce.




Dès le 12 juillet.
Lors du dernier trimestre de l’année 2012, le public japonais a pu suivre la série K. Composé de treize épisodes, ce dessin animé peuplé de nombreux protagonistes au look androgyne met en scène un Japon divisé en différents clans guerriers. Ces tribus partagent le point commun d’être chacune menée par des chefs possédants des pouvoirs surnaturels. Certains de ces leaders surhumains ont développé de véritables liens de vassalité et vouent une amitié forte à leurs vassaux. L’un des puissants souverains, le roi rouge, apprend le décès de l’un de ses plus fidèles serviteurs. Fou de rage, il réclame la mort du meurtrier présumé : un jeune étudiant nommé Yashiro. Ce dernier, comme tout héros de fiction qui se respecte, va devoir lutter pour prouver son innocence, tout en évitant de se faire tuer par ses poursuivants. Le jeune studio Go Hands, surtout connu pour le projet Mardock Scramble, revient en 2014 avec un film intitulé K: Missing Kings qui devrait constituer une suite à la série d’origine. À cette occasion, l’équipe de production reste manifestement la même que pour la série et reprend donc de nombreux éléments du projet Mardock Scramble.
Bande-annonce.






Dès le 7 juillet.
Nitro + Chiral est un concepteur de jeux vidéo spécialisé dans le boys love (l’amour entre garçons) et une subdivision de la société Nitroplus à qui l’on doit des titres comme Blassreiter et Phantom. Si nous nous intéressons ici à ce petit producteur de niche c’est bien sûr parce que l’une de ses créations a le droit aux honneurs d’une adaptation en dessin animé. Il s’agit de Dramatical Murder, produit par le studio Naz (Hamatora). L’histoire se focalise sur une série de morts étranges, tous liés à un jeu vidéo très populaire : Rhyme. Si le synopsis n’est pas d’une originalité époustouflante et s’il fait échos à d’autres séries de cette vague estival, le principal attrait du titre repose sur son esthétique. Cela a été dit précédemment mais ce dessin animé est issu d’une licence spécialisée dans l’amour entre garçons, ce qui implique que la série entre dans la catégorie des bishônen. On aura donc certainement le droit aux codes habituels du genre, à savoir un casting très majoritairement masculin, une conception des personnages ambiguë et des amitiés très fortes, mais rarement explicites, entre garçons. La réalisation de cette série est confiée à Kazuya Miura, pour la première fois à ce poste, sur un scénario de Kabura Fuchii (Togainu no chi) et de Touko Machida (Hamatora, Amnesia, Karneval).
Bande-annonce.





Dès le 2 juillet.
High Speed! est une série de roman de Kôji Ôji débutée en 2011. Au cours de l’été 2013, une adaptation en dessin animé intitulée Free! voit le jour. Elle est signée Kyoto Animation. Le célèbre studio a produit de nombreux poids lourds de la comédie lycéenne et on retient presque au hasard La Mélancolie de Haruhi Suzumiya et K-On!. Plus habitué au style moe, le studio s’essaie avec Free! à un style que l’on peut qualifier de shônen-ai. En effet, la série met en scène une très forte amitié entre plusieurs adolescents, tous de sexe masculin, avec en fil rouge une pratique intensive de la natation. L’intrigue se concentre sur une vielle amitié mise à mal par la de compétition et met constamment en valeur l’esprit d’équipe et les allusions sur l’amour entre hommes. En ce qui concerne la forme, il n’y a rien à redire. Les décors sont magnifiques, l’animation grandiose et la direction sonore est très bien maîtrisée. Pour parfaire le tableau, Free! se dote d’un final très réussi qui parvient à retomber sur ses pieds et à conclure l’intrigue. Dans ces conditions, l’annonce d’une suite pour juillet peut être à double tranchant et le risque qu’elle soit uniquement commerciale n’est pas à exclure. Malgré ce bémol, Free! Eternal Summer devrait au moins assurer sur le plan technique puisque l’équipe de la première saison a été renouvelée. On retrouve donc Hiroko Utsumi à la réalisation, Masahiro Yokotani (Hataraku Maou-sama!) au scénario ainsi que Nishiya Futoshi (Nichijou, Hyouka) à la conception des personnages. Au final, la série devrait plaire à ceux qui ont aimé le premier volet et c’est déjà pas si mal.
Bande-annonce.





Dès le 2 juillet.
Bakumatsu Rock est un jeu vidéo prévu pour la PSP sorti en février 2014 au Japon. Le concept de ce jeu accorde une importance toute particulière à la musique et se passe dans un monde parallèle en pleine ère Bakumatsu, de 1853 à 1868 . Pour les plus calés d’entre vous, il n’est certainement pas nécessaire de rappeler que cette période correspond à la chute du shogunat Tokugawa et à la fin de l’isolationnisme de l’archipel nippon. Dans Bakumatsu Rock, le Shinsengumi (dont les fans de Gintama ont déjà du entendre parler) est un groupe de garçons chargés de contrôler le peuple avec une musique très officielle et calibrée. Bien heureusement, dans cette dictature sonore beaucoup trop sage subsiste un groupe d’idoles pratiquant le rock comme un acte de résistance. En juillet 2014, le studio Deen sort une adaptation de ce jeu musical qui semble plus tournée vers la J. Pop que vers le rock contestataire des années 60 et 70. Cela n’a d’ailleurs rien d’étonnant car la conception des personnages montre clairement que les jeunes filles constituent les cibles visées par les producteurs. Côté équipe technique, on note surtout le réalisateur Itsurô Kawasaki (Sengoku Basara) et le compositeur Tomoki Kikuya (Hidamari Sketch, L’Invasion de la fille calmar ). Quoi qu’il en soit, les amateurs de rock pur et dur peuvent déjà commencer à écouter tranquillement leur édition collector de L.A. Woman et laisser Bakumatsu Rock à ceux et celles qui préfèrent quand rock rime avec pop.
Bande-annonce.



On passe maintenant à l’amour, le vrai, le pur. Vous les attendiez, voici…

Les romances !



Dès le 8 juillet.
Démarré en 2011, Blue Spring Ride (Ao Haru Ride) est au départ un manga écrit et dessiné par Io Sakisaka, mangaka à qui l’on doit également Strobe Edge. L’histoire se concentre sur le quotidien de la jeune Futaba. Cette adolescente qui s’apprête à faire son entrée au lycée est bien décidée à tout faire pour changer son image de fille timide en adoptant le comportement d’un parfait garçon manqué. Mais cette transformation forcée ne l’aide pas à se faire des amis et elle sollicite finalement le soutien de l’un de ses camarades de classe, le charismatique Kô Mabuchi. Après Kimi ni todoke, Production I.G. s’essaie de nouveau à la romance avec une adaptation animée de Blue Spring Ride prévue pour juillet. Pour l’occasion, le célèbre studio met à contribution le réalisateur Ai Yoshimura, qui nous a déjà montré ses talents sur My Teen Romantic Comedy SNAFU. Le scénario est quant à lui dirigé par Tomoko Konparu, qui a dans son CV des séries aussi prestigieuses que Nana et Kimi ni Todoke. En résumé, on a ici le studio I.G. qui adapte un manga d’une spécialiste du shôjo avec une équipe de production hautement compétente. On tient certainement là un des principaux concurrents au titre de meilleure romance de l’année 2014.
Bande-annonce.





Dès le 7 juillet.
Izumi Tsubaki est une femme auteur de mangas spécialisée dans le shôjo. Avec Gekkan shôjo Nozaki-kun, série débutée en 2011 et comptant quatre volumes à ce jour, la dessinatrice s’essaie à une comédie plus énergique que certains shônen. On s’intéresse au parcours de Chiyo, une lycéenne amoureuse de l’un des meilleurs élèves de son école. Quand la jeune fille découvre que l’élu de son cœur est en fait un mangaka à succès, elle décide de devenir son assistante dans le but de se rapprocher de lui. Après Bakuman et tout récemment Mangaka-san to Assistant-san to, Gekkan shôjo Nozaki-kun est une nouvelle tentative de mettre les auteurs de mangas à l’honneur. Celle-ci a le droit à une adaptation en dessin animé assurée par Doga Kobo (Natsuyuki Rendezvous) et prévue pour juillet. Cette comédie romantique est mise en mouvement par le réalisateur Mitsue Yamazaki que l’on a déjà vu sur la série Hakkenden avec une conception des personnages de Junichiro Taniguchi qui a œuvré tout récemment sur Genshiken Nidaime. Au vu de tous ces éléments, il y a fort à parier que Gekkan shôjo Nozaki-kun s’approchera plus de la romance que de la grosse comédie déjantée et ce malgré la mention shônen, qui lui est déjà associée sur de nombreuses bases de données.
Bande-annonce.




Dès le 10 juillet.
Eiki Eiki, est une mangaka spécialisée dans les fanzines à tendance yaoi. Elle a ainsi repris des séries cultes comme Gundam Seed, Fullmetal Alchemist ou encore Code Geass. En 2010, elle signe le scénario d’un manga original nommé Love Stage!!. Cette série compte aujourd’hui trois tomes au Japon et raconte l’histoire d’amour entre un acteur très populaire et un jeune homme complexé par sa famille remplie de célébrités talentueuses. En juillet, une adaptation en dessin animé est produite pour la télévision et c’est J.C. Staff (Kimi to boku.) qui est au commandes. C’est le réalisateur Kenichi Kasai qui a été choisi pour la mise en scène et le moins que l’on puisse dire est que son CV est plutôt respectable. On y trouve des séries comme Major, Honey and Clover, Nodame Cantabile ou encore la surprenante Chôyaku hyakunin isshu: Uta koi. Le scénario devrait également être à la hauteur puisqu’il est supervisé par Michiko Yokote qui a œuvré sur toute la licence Genshiken, sur Xxxholic et sur Chrome Shelled Regios. Que l’on soit ou non amateur de yaoi ou de shônen-ai, il faut bien reconnaître que les séries appartenant à ce genre souffrent souvent de grosses faiblesses au niveau de la réalisation et le fait que Love Stage!! soit doté d’une équipe de production compétente est forcement une bonne nouvelle et cela pour tous les amateurs d’animation.
Bande-annonce.




On s’approche de la fin, laissons-nous porter par un dernier souffle apaisant, celui des…

Tranches de vie.



Dès le 12 juillet.
Nobunaga Concerto est un manga d’Ayumi Ishii débuté en 2009. Dans cette série, on suit les mésaventures de Saburô, un adolescent japonais ayant toujours été mauvais en histoire. Malheureusement pour lui, le jeune homme se retrouve projeté dans le Japon du XVIe siècle, à l’époque où vivait Oda Nobunaga. Après avoir rencontré ce dernier, Saburô réalise qu’il est le sosie parfait du premier des trois unificateurs du Japon. Le jeune homme se rend également compte que le célèbre guerrier est un homme las de sa vie de seigneur, qui n’aspire qu’à voyager et à vivre paisiblement. L’arrivée d’un inconnu lui ressemblant trait pour trait donne alors une idée à ce personnage d’envergure : se faire remplacer par un sosie. Ainsi, Saburô, cancre absolu en histoire, doit remplacer Oda Nobunaga et s’efforcer autant que possible de respecter le cours historique des choses si il veut un jour rejoindre le présent tel qu’il le connait. En 2014, le manga a la cote puisqu’il a le droit à une adaptation en film en prise de vue réelle, à une série télévisée mais également à une série d’animation. Cet animé est réalisé par Yûsuke Fujikawa et scénarisé par Natsuko Takahashi, à qui l’on doit Tokyo Magnitude 8.0. Le manga d’origine constitue plus une fresque romantique qu’un récit de guerre épique et on peut légitiment supposer que la série sera de la même veine.
Bande-annonce.






Dès le 3 juillet.
Fondée à la fin de l’an 2000, P.A. Works compte dans son catalogue quelques adaptations reconnues telles qu’Another ou Uchôten Kazoku. Mais le fait d’arme le plus marquant du studio est certainement Hanasaku iroha, qui constitue à ce jour la seule œuvre originale du studio. Cependant, cela est en passe de changer avec l’annonce pour juillet d’un nouveau projet inédit intitulé Glasslip. Cette série au nom transparent devrait privilégier l’aspect tranche de vie dans son scénario tout en laissant une petite place à la romance puisque le casting des protagonistes est constitué de trois filles et trois garçons. On peut également s’attendre à des décors d’une grande qualité. En effet, la bande-annonce nous laisse deviner un visuel léché qui donne la part belle aux paysages de la préfecture de Fukui, sur la côte ouest du Japon. L’autre point notable mis en avant dans la communication faite autour de cette série est la verrerie. Cet artisanat, grande fiertée de la ville de Sabae, est mis en scène à travers la passion de l’une des héroïnes pour le métier de verrier. Pour mettre en mouvement cette histoire pleine de légèreté, P.A. Works a choisi le réalisateur expérimenté Junji Nishimura, connu pour avoir travaillé sur Ranma ½ et sur Équipières de choc. On peut en conclure : si vous êtes amateurs de séries calmes et apaisantes, vous devez cocher Glasslip sur votre liste de souhaits car ce titre a tous les atouts en main pour devenir une référence du genre. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.
Bande-annonce.




Dès le 7 juillet.
Hanayamata est un manga débuté en 2011 et dessiné par Sou Hamayumiba. L’intrigue est centrée autour d’un groupe de jeunes filles adeptes du yosakoi. Ce style de danse créé au japon à la fin des années 50 se propose de combiner chorégraphies traditionnelles et rythmes plus modernes. Créé sur l'île orientale de Shikoku, cet art nécessite la participation d’un nombre important de danseurs et présente un style qualifié de dynamique. Après cette petite digression, revenons à notre mouton, c’est à dire à Hanayamata. Cette série prévue pour juillet est produite par Madhouse. Ce studio mythique connait ces dernières années ce que certains n’hésitent pas à appeler une période de vaches maigres. En effet, depuis 2010, le studio s’est surtout fait remarquer pour ses adaptations de licences Marvel et a vécu le départ de plusieurs de ses plus brillants réalisateurs. Pour autant, Madhouse continue à produire quelques séries d’exception comme Chihayafuru. Or, on peut déjà noter un point commun entre cette série de grande qualité et Hanayamata : l’exploitation d’une discipline méconnue et typiquement japonaise. Il reste maintenant à savoir si la mise en scène d’Atsuko Ishizuka (No Game, No Life) ainsi que la composition de Reiko Yoshida (K-On!, Saint Seiya Omega) seront à la hauteur de l’excellent travail de Morio Asaka.





Dès le 6 juillet.
Barakamon est au départ un manga débuté en 2009 comptant huit volumes à ce jour. On y suit le parcours de Seishû, jeune calligraphe de talent, exilé dans le campagne japonaise après avoir agressé un conservateur de musée qui avait osé critiquer son travail. Le jeune homme, très talentueux mais horriblement prétentieux, voit cette punition comme une occasion de parfaire son art dans l’isolement. Il va cependant très vite déchanter en découvrant un village rustique ainsi qu’un voisinage envahissant. Peu à peu, l’artiste apprend à apprivoiser son nouveau milieu grâce à l’aide providentielle de la petite Naru, âgée de sept ans. En 2014, Kinema Citrus produit une série intitulée Barakamon, qui reprend évidemment l’intrigue de ce manga. C’est le réalisateur Masaki Tachibana (Tokyo Magnitude 8.0) qui est à la tête de cette adaptation. On peut noter deux autres célébrités parmi les membres de l’équipe. On remarque tout d’abord Kenji Kawai, le compositeur des films Ghost in the Shell et de la série Fate/Stay Night, mais également Hiroshi Katô, le directeur artistique d’Evangelion, de Sayonara Zetsubô-sensei et de nombreux autres succès. Pour ce qui est du ton général de la série, la bande-annonce laisse supposer une atmosphère contemplative et un hymne aux gens simples. C’est donc un programme alléchant.
Bande-annonce.




Dès le 9 juillet.
Durant le premier trimestre 2013, Yama no Susume est diffusé au Japon avec un total de douze épisodes de cinq minutes chacun. C’est Eight Bit, ancienne filliale de Satelight, qui se charge d’animer cette petite série d’initiation à l’alpinisme. L’histoire nous fait suivre deux lycéennes aux caractères opposés qui s’essaient ensemble à la pratique de la randonnée. Avec son format très court, Yama no Susume est surtout une vulgarisation de l’alpinisme et de ses dérivés. On nous apprend ainsi à préparer une sortie, à choisir un itinéraire, on nous présente le matériel, nous explique les règles de sécurité à suivre et les soins de premiers secours. Il s’agit ici d’une véritable initiation à la randonnée pédestre. En plus de cela, Eight Bit nous offre une histoire d’amitié bien construite, une ambiance contemplative réussie et fournit un véritable effort au niveau des décors. Par contre, cette première saison ne met pas en scène de véritables montagnes mais plutôt des belvédaires touristiques. En 2014, Yama no Susume revient avec une deuxième saison qui nous donnera peut-être le droit à des ascensions de moyennes montagnes. On croise donc les doigts pour découvrir à cette occasion des noms de sommets japonais prestigieux et on espère également que Yuusuke Yamamoto (NHK ni Yôkoso!, Aquarion Evol) sera aussi inspiré à la réalisation que pour le premier opus.
Bande-annonce.




Dès le 23 juillet.
Fin 2013, Silver Link (Baka to Test to Shôkanjû) sort la série Non Non Biyori qui, avec ses douze épisodes, constitue l’un des rares projets du studio auquel ne participe pas Shin Ônuma. Pour ce qui est de l’histoire, on est face à de la tranche de vie pure. On passe ainsi une année complète en compagnie de quatre très jeunes filles dans un petit village, tout ce qu’il y a de plus rural. Exempt de tout fan service graveleux, la série nous présente une école minuscule avec seulement cinq élèves allant du CP à la troisième. Ce sont ces élèves, et en particulier les quatre filles de la classe, qui vont constituer la sève de Non Non Biyori et qui nous entraînent à travers leurs pérégrinations campagnardes. Contemplative, amusante, souvent émouvante et toujours intelligente, la série nous porte tranquillement jusqu’à son ultime épisode grâce à un groupe de protagonistes bien construits. En juillet 2014 sort une OAV distribuée avec le volume 7 du manga. On retrouve donc la réalisation de Shinya Kawamo à qui l’on doit Kokoro Connect, servie par un scénario de la prolifique Reiko Yoshida.




Profitons encore des derniers rayons de ce soleil couchant en terminant avec deux séries que nous n’avons réussi à ranger dans aucune case de notre article. Il est donc grand temps de conclure ce tour d’horizon des sorties de l’été 2014, faites place aux…


Inclassables !



Dès le 19 juillet.
Pokémon… Un nom chargé de souvenirs pour grand nombre d’entre nous. Qu’il évoque un générique de dessin animé entraînant, des cartes à jouer ou des heures passées seul devant une Game Boy, le nom de Pokémon est lié à l’enfance de plusieurs générations du monde entier. Ceux qui ont surtout joué aux jeux vidéo se remémorent, une petite larme à l’œil, les combats de dresseurs en noir et blanc sur les premières versions. Ceux qui ont surtout suivi l’animé se souviennent avec nostalgie de Sacha et de ses deux compagnons, Pierre et Ondine. Malheureusement, ces temps immémoriaux sont révolus et la saga Pokémon a connu de nombreuses suites, que ce soit sur support vidéo ludique ou en dessin animé. Ainsi, les derniers jeux sortis s'intitulent X et Y et un nouveau film d’animation est prévu pour juillet 2014. Ce dernier met en scène Sacha et son inséparable Pikachu dans une aventure inédite en plein cœur du royaume souterrain de Diamant Ormpire. On peut déjà tabler sur un scénario classique basé sur la volonté et l’amitié avec la présence nécessaire d’un Pokémon légendaire. Côté production, on reste aussi sur des bases solides avec le studio OLM et le réalisateur Kunihiko Yuyama, déjà à l’oeuvre sur les précédents films. Quoiqu’il en soit, ce dernier long métrage est clairement destiné aux enfants, qu’ils aient ou non dépassé dix-huit ans.




Dès le 19 juillet.
Sonnez tambours, résonnez trompettes, voici venu le premier film Ghibli de 2014 ! Nouvelle adaptation d’un classique du roman jeunesse britannique, When Marnie Was There (ou Omoide no Marnie en japonais) narre l’histoire d’une jeune fille vivant en rase campagne. Sa vie solitaire change le jour de sa rencontre avec la mystérieuse Marnie. Cette fillette à la chevelure d’or devient sa meilleure et seule amie avant de disparaître sans laisser la moindre trace. La première question qui nous vient à la lecture de ce résumé laissant espérer une nouvelle fable pleine de poésie est celle de l’identité de son réalisateur. Est-ce le maître Isao Takahata qui est à l’œuvre ? Est-ce Hayao Miyazaki, reportant une fois encore sa retraite, ou bien alors son fils, Goro ? Non, rien de tout cela car le réalisateur d’Omoide no Marnie se nomme Hiromasa Yonebayashi ! Nombre d’entre vous se disent déjà qu’il s’agit là d’un inconnu au nom imprononçable mais on ne peut décemment pas laisser dire cela car il est le réalisateur d’Arrietty, le petit monde des chapardeurs. Certes, ce film ne fait pas l’unanimité autour de son scénario mais il présente en revanche une réalisation et un sens du détail exceptionnels. Les premières images d’Omoide no Marnie nous indiquent en tout cas que le niveau graphique sera très élevé avec des décors extrêmement prometteurs. L’autre bonne nouvelle est que le réalisateur a cette fois eu le droit de participer au script de son propre film. Il est aidé dans sa tâche par deux autres personnes : Keiko Niwa, tout d’abord, déjà en charge d’Arriety, des Contes de Terremer et de La Colline aux coquelicots, puis Masashi Andô. La conceptrice des personnages de Paranoia Agent et de Paprika s’essaie donc à la rédaction de script et assure au passage la direction de l’animation, un poste auquel elle est beaucoup plus habituée. Avec une équipe pour le moins surprenante, Omoide no Marnie se propose de répondre à la question que nous sommes nombreux à nous poser : le studio Ghibli a-t-il oui ou non les moyens de subsister après le départ annoncé de ses deux fondateurs ? La réponse arrive très certainement bientôt sur les écran français, on croise les doigts bien fort.

En guise d’au revoir, nous tenons à vous préciser que nous avons choisi, pour cause de manque d’informations, de ne pas traiter certaines sorties de cet été, à savoir Girls und Panzer, l’OAV, Sore Ike! Anpanman: Ringo Bôya to Minna no Negai, Mushibugyô (OAV) et Hungry Zombie Francesca.


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c'est ici
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Nous vous invitons à discuter de l’article sur .

Le 28-05-2014 à 10:52:52 par : Jules, Mouaadiib, Kaorisuzuchan, Sarafyn, Kenji Shinoda, Vb2n et JigoKu kokoro

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