Beerus, le Dieu de la Destruction et ennemi juré des Kaïoshin, sort de sa torpeur après un sommeil d'une quarantaine d'années. Il a vent de la défaite de Freezer par un saïyen nommé Son Goku. En outre, le poisson Oracle lui fait part de sa prémonition comme quoi l'adversaire, le plus puissant qu'il n'ait encore jamais rencontré, se dressera devant lui à cette époque précise pour l'affronter. Beerus, accompagné de son servant Whis, se rend sur Terre pour découvrir ce mystérieux Super Saïyen Divin...
*Un humour réussi durant la première partie du film
*Un scénario basique et peu travaillé
*Un ennemi dont le caractère tranche avec tous les précédents
Instauré par Akira Toriyama lui même comme une histoire officielle, Dragon Ball Z: Kami to kami prend place juste après la défaite de Boo. S'inscrivant dans sa première partie dans un registre comique, le film remplit en son début parfaitement son rôle et ravira les connaisseurs avec les nombreux clins d’œils faits aux premiers tomes de la saga. Entre la présence de tous les personnages rencontrés par San Goku et notamment celle de Pilaf et de sa petite clique qui n'étaient jamais réapparus jusque là, le fan service est plus qu'appréciable. Malheureusement, le film s'enfonce dans un humour lourd et fait apparaître en continue nos héros dans des poses plus ridicules que jamais. Si l'humour potache reste une marque de fabrique de la saga, il est toutefois ici utilisé à tord et à travers afin de combler les nombreux silences dus à un scénario vide à tout point de vue. Ajouté à cela et malgré une animation de qualité, les affrontements manquent cruellement d'envergure, d'intensité et l'on ne peut être que frustré du choix de Toriyama qui décide d'apporter une « nouvelle transformation » sans queue ni tête au lieu de combler les fans en faisant fusionner San Goku et Vegeta ( Gogeta/Bejito ayant toujours été considéré comme le guerrier ultime). Ainsi, même si le film reste en partie divertissant dans son ensemble, et cela grâce au passage à un ennemi relativement sympathique, il déçoit dans bien des domaines et n’apparaît pas comme le dernier hommage que l'on aurait aimé avoir.
• Pilaf et sa bande sont les premiers ennemis de Son Goku, rencontrés durant son enfance décrite dans la première série Dragon Ball. Ils font dans ce film, leur unique apparition dans l'univers de Dragon Ball Z.
• Ce long-métrage peut être considéré comme canon dans la mesure où il a été scénarisé en bonne partie par Akira Toriyama, auteur de l'œuvre originale. Un premier script lui fut proposé et modifié par ses soins.
Ainsi, au départ, Beerus devait être un démon ayant transformé le peuple des Saïyens en des guerriers sauvages après les avoir "infectés" tel un virus.
• Toutefois on note quelques petites incohérences : l'âge de Bulma, affirmé dans le long-métrage, ne correspond pas à son âge réel si on prend en compte son cheminement dans le récit initial. Il en est de même pour le personnage de Maï.
• Le nom de Beerus provient du terme anglais beers signifiant "bières".
• Par ailleurs, le design original de Beerus tel que l’avait imaginé le character designerNaoyoshi Yamamuro a été changé et d’un lézard le personnage est devenu un chat sphynx selon une idée de Toriyama qui s'est inspiré de son propre chat.
Ce dernier a également conçu le design du Super Saïyen Divin. Son engagement pour ce film constitue à ce propos une "revanche" par rapport au film en prises de vues réelles Dragon Ball : Evolution qui avait, selon ses dires et ceux des lecteurs, dénaturé complètement son oeuvre.
• Dragon Ball : Battle of Gods a été également adapté en anime comics (un manga créé à partir d'images d'un animé). Ce dernier fut publié le 4 octobre 2013 en version japonaise par Shūeisha et le 11 février 2015 en version française par Glénat.
• A l'instar des seiyuus, les comédiens français ont repris leurs rôles qui leur avaient été attribués dans Dragon Ball Z. La distribution artistique est d'ailleurs sensiblement identique à celle de Dragon Ball Z Kai.