Amnésique, Yuzuru se réveille dans un lieu qui lui est inconnu. À peine conscient, une jeune fille nommée Yuri lui annonce de but en blanc qu’il est mort et qu’il se trouve dans l’au-delà. Cette dernière se présente comme le chef d’un groupe d’opposants tentant de défier les dieux par les armes afin de se venger des souffrances qu’ils ont endurées dans leur vie antérieure. Bien que sceptique au premier abord, Yuzuru découvrira qu’il ne peut mourir dans ce nouveau monde et que le conflit virulent confrontant l’équipe de Yuri à un ange est bel et bien réel. En quête de ses souvenirs, il s’engagera alors dans cette bataille qui paraît sans fin.
-Syaoran-
Critiques
On connaît tous Jun Maeda pour Air ou encore Clannad, deux gros titres des studios Key. Il nous avait énormément surpris devant la beauté et le drame de ces deux œuvres, et on pensait qu'il n'arriverait pas à faire pareil par peur de déjà-vu.
Erreur, Angel Beats! est tout sauf du déjà-vu, c'est, comme le dit si bien Maeda, une « symphonie à la vie ». Avec la réalisation signée P.A. Works (Canaan, True Tears), le character design de Na-Ga (Little Busters) et des seiyû de renommée (quatre d'entre elles ont doublé dans le célèbre Bakemonogatari), on peut penser que c'est une superproduction. Détrompez-vous, car Maeda n'est pas ce genre de personne à claquer son argent pour nous exploser les yeux mais bien pour nous montrer à quel point le jeu des couleurs et la beauté du paysage peuvent avoir une énorme influence sur l'histoire. En effet, le lieu dans lequel se déroule l'histoire (entre le monde réel et l'au-delà) est un véritable paradis, on croirait presque le lycée parfait. De plus, comme dans Clannad et Air, les jeux de lumière sont énormément présents tout au long de l'anime.
Côté personnages, c'est là où l'anime fait mouche du premier coup, Yuzuru, le héros, avec un comportement ressemblant étrangement à Tomoya de Clannad, nous intrigue dès les premières minutes avec son côté mystérieux ainsi que le fait qu'il n'ait plus du tout de souvenirs de lui. Yuri, quant à elle, ressemble un peu à notre chère Haruhi Suzumiya mais en plus mature. Quant au reste de la bande, ils sont tous aussi loufoques et attachants les uns que les autres. On notera surtout TK le danseur qui parle anglais, Takeyama le hacker qui se prend pour le Christ et Noda l'idiot fini, impulsif, se trimbalant toujours sa hallebarde partout.
Côté musique, alors là je crois que c'est ce qui a été le plus réussi. Elles sont douces, mélodieuses et ont un côté utopique. Et je ne parle même pas du groupe de rock féminin qui fait partie des personnages : les Girls Dead Monster. Leur concert apparaît quelquefois dans l'anime, et là c'est le coup de foudre, les musiques sont justes splendides, du bon rock japonais comme on l'aime. Tout ça dans un live coloré et foutrement bien foutu, c'est le « paradis ».
Pour ce qui est de l'anime en général, c'est une énorme bombe, bien qu'on soit un peu perdu dès les premiers épisodes, après quelques explications, tout colle et prend forme. La trame de l'histoire est un véritable ascenseur émotionnel, on peut rire, puis cinq minutes plus tard fondre en larmes… C'est sans doute là ou ça tape fort, c'est que cet anime arrive aussi facilement à toucher nos sentiments aussi facilement. Ce qu'on peut cependant reprocher à Angel Beats!, c'est que treize épisodes… c'est trop court ! Cinq ou six épisodes de plus et l'anime aurait été parfait.
En conclusion, Angel Beats! est un véritable bijou de l'animation, il pourrait même devenir le meilleur anime de cette année. En tout cas, Jun Maeda peut être fier de son petit bébé, il nous offre à nouveau de la joie, de la tristesse et du réconfort. Merci Jun Maeda pour cette merveille, en espérant voir un Little Busters comme prochain projet. Je le conseille à tous ceux qui avaient apprécié Clannad, Air ou encore Kanon. Angel Beats, pour moi, est la révélation de 2010.
-ArrowSilver-
Note de la rédaction
Bande annonce
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