Keitarô Urashima, vingt ans, a déjà raté deux fois le concours d'entrée pour l'université de Todai. Malgré ce rêve qui semble impossible à réaliser, il n'abandonne pas, à cause d'une promesse faite il y à quinze ans. À court d'argent, il se retrouve gérant du pensionnat pour filles Hinata appartenant à sa grand-mère afin de poursuivre ses études. Malheureusement, il a beaucoup de difficultés à s'intégrer et doit faire ses preuves pour pouvoir rester.
-Proteus-
Critiques
------------- Critique 1 -------------
Ce qui frappe dans cet animé, c'est l'histoire. En effet, qui ne voudrait pas être gérant d'un pensionnat pour filles ? Chaque situation tourne en délire avec le pauvre Keitarô qui en prend plein la tête. Les dénouements sentimentaux s'enchaînent plutôt bien, et l'on ne s'ennuie jamais. En plus, cela ne se termine pas au bout des vingt-quatre épisodes, avec de nouveaux épisodes plus axés sentimentaux que comédie, d'ailleurs. Ce que l'on peut regretter, c'est que l'histoire sentimentale entre Naru et Keitarô ne grandisse jamais. Il y a une sorte de barrière à ne pas dépasser qui devient lassante, à force. Il y a aussi un effet de « harem » (comme dans Shuffle!) où plusieurs filles tombent amoureuses du même garçon, ce qui prend un peu le chou. Un animé à voir, où l'on passe de très bon moments.
-Proteus-
------------- Critique 2 -------------
L'histoire initiale entre Keitarô et Naru est plutôt bien amenée et originale, ce qui laisse au départ un grand plaisir aux spectateurs. Se sont-ils connus auparavant, ou bien est-ce un hasard ? Où est la frontière entre le rêve et la réalité ? Globalement, cela donne envie de regarder la série en entier.
Mais… Il y a un mais, et de taille ! Love Hina est trop découpé, comme de nombreuses séries du même genre (entrées en scène successives des personnages secondaires, amourettes pour le personnage central qu'est Keitarô, et trop de figurants finalement inutiles, comme les amis de Keitarô qui ne font que des entrées anodines et comiques). De là, nombre d'épisodes semblent être littéralement faits pour des catégories particulières de spectateurs : un épisode dédié aux jeux vidéo, un autre plus centré sur l'aspect ecchi, les inévitables et limite pénibles clichés de la plage, de l'hiver enneigé, ou encore de la fête en kimono (cf.Mahoromatic, School Rumble, ou encore Lovely Complex, qui ont le même genre de rebondissements). Cela dit, Love Hina peut être classé comme un prédécesseur à toutes les séries du même style, et a fait sa réputation en inaugurant le concept de « harem ».
Pour bien finir et bien comprendre la fin de Love Hina, il faut savoir que, d'une part, il y la série Love Hina Again (de bien moindre qualité, à mon goût) qui est supposée conclure la série, et que le manga finit le tout encore plus tardivement. Il y a également des drama (en format audio) qui concluent l'histoire. Hélas, ne parlant pas couramment le japonais, je n'en dirai pas plus sur ce dernier aspect.
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