La Terre est devenue inhabitable et les gens habitent maintenant sur la Lune. Ils y ont créé la république d'Éden. Plus de 160 ans ont passé.
À Éden, les enfants finissent leur éducation à 15 ans, puis ils deviennent citoyens à part entière. Pendant cette période de transition, Takeru va participer à une course avec ses copains. Il a fabriqué lui-même son véhicule et par ses actes il va découvrir le secret d'Éden.
-stef-mcleod-
Critiques
Je me souviens avoir vu Akira au cinéma à Nantes en 1991 et, depuis ce jour, je suis devenu un fan de Katsuhiro Otomo. Alors quand j'ai eu vent de ce projet, j'ai pris le temps d'attendre (non sans impatience et espoir) qu'il soit terminé afin de pouvoir le dévorer.
Premier contact visuel établi grâce au générique : un savant mélange de film et de dessins filmés en traveling (ce qui renforce l'effet dimensionnel). Ces séquences sont agrémentées d'une partie animation, largement inspirée par les comics des années 60, qui n'est pas sans me rappeler le générique des récents films Marvel dont Spiderman.
Comment ne pas tout de suite penser au chef d'œuvre précédemment cité tant le character design lui est fidèle ? Nous voici avec un trio d'aventuriers (Takeru, Bismark et Kazuma) qui ressemble étrangement aux personnages de Kaneda, Kaï et Tetsuo. Un ressemblance qui est poussée jusque dans les caractères (Takeru/Kaneda en leaders et Bismark/Kaï en peureux pro de mécanique) et les relations (parfois conflictuelles entre Takeru/Kaneda et Kazuma/Tetsuo). On peut noter également le goût prononcé des héros des deux œuvres pour les courses de moto, la mécanique ainsi que la défiance à l'égard de l'ordre établi.
La technique utilisée, le cell-shading (comme dans Appleseed - Le film par exemple) surprend au premier abord ou peut même rebuter certains. Mais, est-ce un phénomène d'acclimatation ou une amélioration dans la technique utilisée , on s'y fait à partir de l'OAV 4 surtout. Les décors fourmillent de détails, l'animation est super fluide. Seule ombre au tableau à mon goût : les mimiques et expressions du visage sont parfois exagérées et certains mouvements ne font pas naturels.
Du point de vue du scénario, c'est assez original : deux groupes d'humains aux origines communes (la Terre) tentent soit de se retrouver, soit de se protéger de l'autre. Ce qui est beaucoup moins original, ce sont les messages véhiculés par cette série : C'est-à-dire tout ce qui touche à la liberté d'expression et d'action, à l'écologie et à l'acceptation de son prochain malgré les différences.
Au niveau de la bande son, c'est assez minimaliste : un opening sympa (mais surtout grâce aux images !), un ending assez mélancolique ainsi qu'une musique servant à soutenir l'intensité dramatique du dernier épisode.
Malgré quelques détails perfectibles, j'ai adoré, dévoré les 7 OAVs ainsi que le prologue. Prologue qui, si il n'est pas indispensable, permet de mieux appréhender la série.
-Porcorosso34-
Note de la rédaction
Bande annonce
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