Les Trolls sont des petites créatures à la crête colorée, joyeuses et optimistes qui adorent chanter, danser et se faire des câlins. Tout le contraire des Bergens éternellement malheureux. Le seul jour où les Bergens sont heureux est le « Trollstice » : une journée au cours de laquelle les Bergens atteignent le bonheur en mangeant des Trolls. Cependant les trolls emmenés par leur vaillant roi Peppy parviennent à s'échapper de l'arbre à trolls et à se réfugier dans la forêt. La cruelle cuisinière en chef Bergen est tenue responsable et condamnée à l'exil.
20 ans plus tard, malgré les mises en garde de Branche, le seul troll gris, grognon et un brin paranoïaque pour les siens, les trolls décident de faire la fête la plus bruyante jamais réalisée. Grave erreur ! La cheffe Bergen les repère et capture bon nombre d'entre eux pour les ramener au près du roi Bergen Graillon et retrouver sa place au château.
Le roi Peppy devenu trop vieux, sa courageuse fille Poppy, armée uniquement de sa joie de vivre, choisit de partir seule dans une périlleuse aventure à la cité Bergen pour sauver ses amis !
Alors qu'il la voit, effaré, partir sans aucun plan et désireux de retrouver la solitude de son bunker, Branche choisit d'accompagner et de guider, bon gré mal gré, la princesse dans le territoire de leurs pires ennemis...
-Bubu-
Critiques
Le bonheur est en chacun de nous. Parfois on a besoin d'un peu d'aide pour le trouver...
DreamWorks est connue pour ses excellentes sagas Shrek, Dragons, Madagascar ou encore Kung-fu Panda.
A sa sortie en salles, les Trolls a été un carton au point de pondre une série animée et une suite en 2020 !
Néanmoins, les Trolls peine à se hisser à la hauteur de ses illustres prédécesseurs et, ce, en raison du public visé : les enfants.
Autant les autres opus de la poule Dreamworks s'adressait aussi bien aux petits qu'aux grands, ce n'est malheureusement pas le cas ici.
Pour ma part, il manque ce côté irrévérencieux, cette malice qui a fait la recette Dreamworks.
Ici, on se retrouve avec une histoire assez gentillette avec une bonne morale mais suffisamment développée pour apprendre à nos chères petites blondes à garder les pieds sur terre. On évite fort heureusement l'écueil d'une histoire trop niaise et légère en proposant des retournements de situations et des trahisons bienvenues. Comme quoi c'est pas parce que ton camarade te paraît gentil qu'il ne va pas te la mettre à l'envers.
Il y a une grande méchante la cheffe (pas très développée cela dit) mais tous les Bergens ne sont pas des êtres cruels sitôt qu'on apprend un peu à découvrir l'autre. Les Trolls ne sont pas non plus tout blancs.
On évite l'affrontement manichéen et on nous offre une morale très appréciable pour les tout-petits. Le spectateur adulte se laissera emporté par la bonne humeur générale et appréciera le grognon Branche qui fait office de voix de la raison (devant ce déboulement gratuit de câlins et de niaiseries qui l'écœure) et son arc qui lui ait consacré : le retour à la joie d'un être qui a perdu depuis longtemps son sourire.
L'adulte regrettera qu'il n'y ait pas ce petit vent de folie qu'il a connu jusqu'alors dans d'autres volets (les musiques choisies n'étant pas non plus très impactantes) mais appréciera ce petit spectacle s'il a gardé son âme d'enfant.
Pas exceptionnel, drôle, parfois émouvant, avec une morale intelligemment construite, une héroïne (Poppy) positive, forte et courageuse ainsi qu'un anti-héros (Branche) très sympathique (on peut chacun de nous se reconnaître en lui), les Trolls est un joli petit conte de fées qui ravira (surtout) les plus petits et les grands gamins.
-Bubu-
Note de la rédaction
Film inspiré de la gamme de poupées pour enfants créée par la société Dam Things à la fin des années 1950.
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