D'un naturel passionné, costaud et un tantinet maladroit, Po est sans conteste le plus grand fan de kung‑fu de la région… Pas très utile quand on est serveur dans le restaurant de nouilles de son père. Élu, contre toute attente, pour accomplir une prophétie, le rêve de Po devient réalité lorsqu'il rejoint le monde du kung‑fu pour apprendre les arts martiaux auprès de ses idoles, les légendaires Cinq Furies : Tigresse, Grue, Mante, Vipère et Singe, sous les ordres de leur gourou, maître Shifu. Mais Taï Lung, le léopard des neiges perfide et animé d'une soif de vengeance, approche à grands pas et c'est Po qui sera chargé de défendre tout le monde face à cette menace grandissante. Son rêve de devenir maître de kung‑fu deviendra‑t‑il réalité ? Po met du cœur, et du corps, à l'ouvrage et le héros improbable découvrira en fin de compte que sa plus grande faiblesse est en réalité sa plus grande force.
-Gogeta-
Critiques
------------- Critique 1 -------------
Mais comment font‑ils ? C'est la question que l'on est en droit de se poser en voyant ce film, gâterie estivale de la bande à Jeffrey Katzenberg, papa heureux de Shrek et autre Madagascar. Comment font‑ils pour atteindre un tel degré de perfection visuelle ? À ce niveau, ce film est un joyau, une promenade lyrique et onirique dans l'univers, les décors et la mythologie chinoise, dont celui‑ci est imprégné jusqu'à la moelle. Moins rigolard que Shrek mais plus porté sur l'aventure épique et les arts martiaux, le film accumule en ce sens les scènes de bravoure, dont l'extraordinaire évasion du méchant de sa prison. Un must de rythme et de montage, une séquence qu'on étudiera rapidement dans les écoles de cinéma. Alors, tout va bien, donc ? Presque. Mais pourquoi ce scénario minimaliste, bouclé en deux coups de cuillère à pot ? Les bons gags sont comptés et les personnages secondaires particulièrement inexistants (Dustin Hoffman-Pierre Arditi et Angelina Jolie-Marie Gillain en mode économie d'énergie) au‑delà d'un Jack Black-Manu Payet qui fait des merveilles dans un numéro difficile de héros pataud. Mais le syndrome Shrek 3 semble stationner depuis un an maintenant au‑dessus de DreamWorks, comme si l'on se souciait davantage du calendrier des films à venir que des scénarios des films en cours. À voir ce film, on se dit qu'il est dommage d'avoir un si beau flacon quand on rate de si peu l'ivresse.
-Gogeta-
------------- Critique 2 -------------
Un brin moins drôle que ce que j'espérais au vu de la BA, mais l'animation des combats est terrible et Panda est génial.
L'histoire est simple et sent le déjà‑vu, mais on s'en fout, ça reste principalement un divertissement pour les gosses.
Bon je passe sur le casting vocal sans aucune comparaison avec celui outre‑atlantique mais qui reste assez juste.
Un bon neuf sur dix pour ce film qui rate la note maxi juste parce que j'aurais voulu rigoler beaucoup plus (oui, depuis Shrek, je suis devenu exigeant avec DreamWorks).
-Loadrunner-
Note de la rédaction
Gogeta : Des images superbes mais un scénario à la traîne pour ce DreamWorks de télé. 7/10.