Koshiro Saeki est un jeune homme de 27 ans travaillant au sein d'une agence matrimoniale. Sa petite amie vient de le quitter et son père lui annonce que sa petite sœur, Nanoka Kohinata, va bientôt venir partager leur toit afin de se rapprocher de son école.
Koshiro n'a jamais vraiment connu sa petite sœur, âgée de 15 ans, car ses parents ont divorcé peu après sa naissance. Vivant chacun de leur côté, l'un avec le père l'autre avec la mère et ne partageant même pas le même nom de famille, ils ne savent rien l'un de l'autre.
Avant même qu'elle ne s'installe et que son père ne la lui présente, Koshiro fait pourtant sa rencontre par un pur hasard dans le métro. Il l'invitera au parc d'attractions et c'est là que le jeune homme commencera à ressentir des choses pour cette jeune lycéenne...
-GohanSSJ-
Critiques
Koi Kaze raconte, vous l'aurez compris, l'histoire d'une relation incestueuse : un frère et une sœur sont amoureux l'un de l'autre. De plus, ils ont un écart d'âge important : douze ans les séparent. Koshiro et Nanoka ont donc toutes les raisons du monde de ne pas s'amouracher l'un de l'autre... Et pourtant, ça arrive. Évidemment, cet amour va naître progressivement et c'est là tout le mérite de la série : savoir distiller avec parcimonie les indices d'un amour naissant. Du début à la fin, le spectateur ne saurait deviner l'issue de l'histoire et de même on ne sait pas tout de suite ce que Koshiro et Nanoka (à plus forte raison pour elle) ressentent.
Le jeune homme sort d'une histoire et commence à se poser des questions sur sa vie sentimentale : il n'a jamais vraiment aimé quelqu'un. Sa sœur, elle, découvre qu'à son âge les autres filles sortent avec des garçons et se demande en quoi ça consiste finalement, sortir avec quelqu'un.
Le côté incestueux de l'histoire peut en rebuter certains, c'est évident. Pourtant, on ne peut s'empêcher de se dire que finalement c'est toujours une histoire d'amour... Un amour impossible. C'est comme si Roméo et Juliette étaient frère et sœur.
La série est mise en scène avec une sobriété à la hauteur du message envoyé : qui sommes-nous pour juger ? Une question simple, mais qui fait réfléchir.
Je ne qualifierai pas Koi Kaze de série culte, car j'ai pu regretter la lenteur de la narration et aussi le manque d'approfondissement contextuel du personnage de Nanoka.
N'empêche, j'ai beaucoup apprécié la réalisation sans compromis et d'une grande noblesse : pas de plans racoleurs ou d'images choc, le spectateur ne se sent jamais gêné.
A voir donc pour ceux qui aiment les histoires d'amour impossible...
-GohanSSJ-
Note de la rédaction
Bande annonce
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