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| Synopsis | Il est sans doute inutile de vous présenter les Beatles : groupe, composé de quatre jeunes anglais, qui a réussi l’exploit de s’ériger en tête du box office des plus grands groupes de rock de tous les temps. Il n’est guère surprenant de constater que les garçons se sont essayés au cinéma. Il paraît en effet évident que les studios de production leurs ont fait les yeux doux étant donné le succès que connaissait alors le groupe. Cette collaboration artistique a donné le jour à plusieurs films. L’un d’entre eux est tout à fait particulier car il s’agit d’un long métrage animé et non pas d’un film traditionnel, il est entré dans l’histoire sous le titre de Yellow Submarine. Créée selon les principes du pop art, style artistique encore en vogue à ce moment et dont Andy Warhol est sans doute le plus célèbre représentant, la réalisation est colorée et surréaliste.
Pepperland est une contrée où il fait bon vivre et où la musique rythme les jours de ses habitants. Pourtant le lieu est menacé par les Blue Meanies, peuple bleuté et arrogant dont la musique est insupportable à leurs oreilles. Ceux-ci décident alors d’envahir Pepperland et pour ce faire, lance leurs troupes chargées de faire cesser toute musique. Privée de celle-ci, l’Eden sombre en une triste et grise léthargie, seul Young Fred échappe à la terrible attaque des Blue Meanies et se voit confier, par le Lord-mayor, la mission de quitter le pays à bord d’un sous-marin jaune et d’obtenir une aide extérieure. Young Fred s’élance hors de Pepperland et vogue dans le sous-marin volant pour finalement atterrir à Liverpool, Angleterre. Sur place il va rencontrer successivement Ringo, George, John et Paul...
-Ponch- |
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| Critiques | Les Beatles, en leur qualité de musicien, seront sans doute à tout jamais hors d’atteinte du phénomène de « démodisation ». Il en est autrement de leur filmographie. Yellow Submarine s’inscrit dans un courant artistique particulier et est empreint de la vague Power Flower propre à l’époque, en témoigne la chanson All you need is love que l'on retrouve dans le film. Néanmoins, ce dernier possède un intérêt certain et pas uniquement pour un fan. La production est drôle mais d’un humour teinté d’un ton très british et d’une coloration très surréaliste. Le dessin est coloré et agréable à regarder. La trame est simpliste mais efficace. Et puis surtout, le film est rythmé par les compositions du groupe. C’est avec plaisir que retentissent à nos oreilles les éternels Nowhere man, Lucy in the sky with diamonds et autre When I’m sixty-four. Ajoutez à cela les compositions du cinquième homme, Sir George Martin, et le film se présente comme une comédie animée musicale incontournable.
-Ponch- |
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Yellow Submarine © 1968 The Beatles / TVC London, Kingdom Feature Productions
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