Haruka Nanami a un rêve, elle veut devenir compositrice et écrire une chanson pour son idole préférée. Pour cela, elle va entrer dans la prestigieuse école Saotome et travailler plus que jamais. Elle y fera connaissance avec des garçons tout aussi prestigieux. Et parmi ces rencontres, une se révèlera particulièrement inattendue…
-NaNaeL-
Critiques
Un pur produit du genre. Tous les ingrédients y sont : une université qui forme des idoles — LE prétexte pour mettre en scène de beaux gosses « overlookés » —, une jeune fille pure et candide au centre de tous ces futurs princes de la pop, de la musique cheap et branchée sur des paroles dégoulinantes de miel et servie sur une chorégraphie digne des Worlds Apart (les plus anciens d'entre nous se souviendront peut-être). Si vous détestez, fuyez ! Mais si vous aimez le concept et les jolis garçons, ça se laisse regarder avec plaisir les jours de pluie.
Côté character design, on est bien servi. Ils sont vraiment beaux, ces garçons. Par contre, pour notre « jolie brebis », pourquoi donc lui avoir fait ces yeux or démesurés aux pupilles vertes ? Loin de lui donner un genre, elle a plutôt l'air d'une extraterrestre. Côté scénar, si la trame de fond est sans surprise, le découpage en treize épisodes est parfait. Pas le temps de s’ennuyer, l’histoire file, nous racontant les petits malheurs des uns et des autres et leur quête de la réussite pour arriver à un happy end réjouissant et haut en couleur !
À l’origine, Uta no Prince-sama est un jeu de nanas. Côté bonshommes, il y a donc des incontournables : l’ado-enfant aux grands yeux bleus, le riche héritier élevé dans la plus stricte rigidité nippone et dont la famille réprouve le souhait de faire carrière dans le showbiz, le tombeur désabusé et dragueur, et le vrai gentil un peu naïf et plein d’énergie (trop mignon !). Pourtant, nos six garçons ne sont pas si stéréotypés que ça. Grâce à quelques trouvailles bien pensées. Mention spéciale à la double personnalité de Natsuki/Satsuki, génial docteur Jekyll et M. Hyde à l’origine de situations croustillantes, sans oublier le mystérieux Hayato…
En quelques mots, un anime de bonne facture qui, s’il ne cherche pas à se détacher du genre, se consomme avec beaucoup de plaisir.
-Urielgl7-
Note de la rédaction
Bande annonce
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