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Seirei no moribito
Seirei no moribito   TITRE ORIGINAL : Seirei no moribito
  ANNÉE DE PRODUCTION : 2007
  STUDIO : [PRODUCTION I.G]
  GENRES : [AVENTURE] [FANTASTIQUE & MYTHE] [CONTES & RéCITS]
  AUTEUR : [UEHASHI NAHOKO]
  VOLUMES, TYPE & DURÉE : 26 EPS 25 mins
Staff
Episodes
Musique et voix de l'animé
Paroles
Japon
Titres alternatifs
精霊の守り人
Guardian of the Sacred Spirit
Moribito - Guardian of the Spirit
Synopsis
Balsa est une jeune femme de trente ans qui, dans le passé, en raison de certaines circonstances, a pris la vie de huit personnes qui lui étaient chères. Afin d’expier ses meurtres, elle a décidé de devenir garde du corps et de protéger ce même nombre de personnes. Après deux ans d’absence, elle revient dans la région de Yogo, où elle sauve le jeune prince Chagum de la noyade, étant au passage spectatrice d’un évènement surnaturel : sous l’eau, l’enfant fut protégé par une sphère bleue. En remerciement, elle se retrouve invitée dans le palais afin d’y passer la nuit. Elle fait ainsi la connaissance de la seconde femme de l’empereur qui la prie de sauver le jeune prince. En effet, on a récemment découvert que Chagum est possédé. Cette rumeur pouvant détruire le prestige de la famille impériale aux yeux de son père, ce dernier décide de sacrifier le jeune enfant. C’est ainsi que Balsa accepte la proposition et s'enfuit du palais avec Chagum, celui-ci devenant par la même occasion la huitième personne qu’elle protégera…

-Syaoran-
Critiques
------------- Critique 1 -------------
C’est sous un paysage au graphisme quasiment irréprochable que débute l’histoire. Les personnages sont particulièrement bien faits, et les décors font rêver. Lorsqu’on regarde un épisode on a vraiment l’impression de s’évader.

Les scènes d’action sont très bien mis en scène, on se sent au cœur de l’action. Je reconnais que cette série peut paraître un peu étrange au début car l’héroïne a 30 ans ; et oui c’est vieux !!! Et puis c’est elle qui va jouer le rôle de guerrière. On serait plus habitué à un jeune homme pour ce rôle, mais bon c’est ce qui fait le charme de cette série. En tout cas les premiers épisodes ne sont pas très fascinant hélas. On sent un réel potentiel de cette série mais ça ne germe pas résultat on commence à s’en lasser et c’est là l’erreur !

Car après les premiers épisodes certes un petit peu difficiles, l’histoire se met en route, on commence a réellement accroché à ces deux personnages et à leur aventure, on a envie de connaître la suite et là vous ne vous en lasserez pas. Le scénario à la fois très sérieux et offre une grande touche de poésie. Ne vous attendez pas à avoir un animé qui va à 100 à l’heure, hormis quelques épisodes, Seirei no Moribito est plutôt un animé avec un rythme posé. Il y a beaucoup d’épisodes que certains pourraient qualifier d’inutiles car il n’y a pas d’actions. Cependant tous ces épisodes sont centrés sur l’évolution très intéressante de la relation entre Balsa et Chagum, qui joue le rôle de tutrice.

En résumé cet animé est très agréable à regarder et vous ne perdrez pas votre temps, cependant pour ceux qui préfèrent l’action et n’aime pas les grands histoires poétiques je vous conseille de vous abstenir.

-romain-


------------- Critique 2 -------------
Ce qui frappe en premier dans Serei no Moribito, ce sont les graphismes qui sont de toute beauté. Que ce soit pour les personnages ou les décors, ils sont très beaux (j'ai même contempler certains paysages plutôt que les personnages à certains moments).

Mais cela ne s'arrête pas là, non, l'histoire est très intéressante et complexe. On tombe dans un monde évoquant une époque ancienne du Japon en y mêlant de l'action avec des combats très bien faits ainsi qu'une pointe de fantastique qui donne un sens mystique à l'animé.

L'intrigue se déroule petit à petit, sans grand bouleversement, se concluant d'une façon assez simple dont chacun appréciera à sa manière (personnellement, j'aurais aimé une autre fin, beaucoup plus tragique).

Parlons des personnages : ils ont tous un charisme assez prononcé, que ce soit pour Balsa (qui, par le fait qu'elle soit une héroïne atypique, en fait tout son charme), Chagum (il évolue pas mal tout au long de l'animé) ou encore Tohya, Shuga, Tanda, voir même les chasseurs de l'empereur ont un caractère bien défini et prononcé.

Finalement, on ne peut même pas dire ce qui est le mieux dans cet animé tellement la qualité est au rendez vous mais surtout stable pour tous les épisodes.

L'unique point négatif ce cet animé est qu'il manque de rebondissement sérieux. A la limite, cela devient parfois ennuyeux car certains épisodes ne servent pas à grand chose. Bien sur, ce qui compte avant tout, c'est cette ambiance poétique qui se dégage de l'animé mais un brin de retournement de situation du style : "woua je suis sur le cul" aurait été la bienvenue.

Un animé à ne pas manquer qui vous emmènera dans un monde fantastique et poétique.

-Proteus-


------------- Critique 3 -------------
Visuellement parfait, Seirei no Moribito est un régal pour les yeux. L'animation est, à la surprise générale, d'une grande qualité pour une série. Les oreilles ne sont pas en reste, puisque les musiques, magnifiques, sonnent juste ; tout comme les doublages, toujours dans le ton.
Le scénario est plutôt bien fichu, offrant une histoire simple, basée sur les sentiments unissant les deux personnages principaux (Balsa et Chagum), le tout mâtiné de fantastique et de traditions japonaises (l'esprit de l'eau enfermé dans le corps du jeune prince, les présages de sécheresse). Les personnages, justement, se révèlent attachants, nuancés (l'évolution de leur relation est en cela intéressante). Les acteurs secondaires sont très présents, et là encore réussis (mention spéciale à l'unité de ninjas de l'Empereur, dont le chef s'avèrent très charismatique).
Le nombre d'épisodes (26) est adéquat : pas de temps mort, mais pas de bâclage non plus. L'anime prend son temps, déploie lentement ses pions avant d'accélérer et de livrer les enjeux définitifs de l'intrigue aux cours des épisodes 10 à 15.

Seirei no Moribito est donc un anime d'une grande qualité au scénario mature. À l'opposé des blockbusters (Naruto, Bleach), il se contente de nous offrir de beaux affrontements, ni trop longs, ni trop nombreux, mais toujours savoureux. Je le conseille donc à tous.

-N!ck-


------------- Critique 4 -------------
Serei No Moribito (The Guardian Of The Spirit) est un anime qui mérite, en vertu de sa qualité singulière, une place à part parmi les meilleures œuvres de la Japanimation.

Le premier élément remarquable de la série est la qualité graphique qui doit être saluée, bien qu’elle baisse peut-être un peu à partir de la seconde moitié de l’anime. Sans être un chef d'oeuvre graphique (comme Samurai X Trust and Betrayal par exemple, avec des décors entièrement peints, ou Afro Samurai dans un autre genre), la facture de la réalisation est très bonne. Les décors sont d'une élégance subtile, qui oscille des paysages japonais classiques à la beauté épurée d'un palais impérial qu'on croirait issu de l'architecture post-moderniste. Les personnages ne sont pas en reste, même si leur graphisme peut surprendre. En effet, contrairement à la mode -depuis les années 2000- des visages très expressifs dans les animes (Code Geass en est l'exemple paroxystique), Moribito fait le choix d'une expressivité plus "figée". Ce n'est pas désagréable, puisqu'en échappant aux froncements de sourcils intempestifs et aux prunelles qui bougent dans tous les sens (oui, je me moque gentiment de code Geass), l'anime laisse le soin à la parole - étonnamment bien rendue à travers des dialogues travaillés- à la musique et à l'environnement de révéler les personnages. Les personnages n'arborent pas non plus toujours la même expression bien sur, et cela ne devrait pas trop surprendre. On retrouve en fait l'esthétique des années 1990, par exemple celle de Kenshin ou d'Evangelion, ou même de Cowboy Bebop.
L’animation en elle-même est également digne de louanges : les scènes de combat –plutôt rares au demeurant – en constituent un éminent exemple, la chorégraphie magistrale secondée par une progression sonore parfaitement adaptée en fait des chefs d’œuvres du genre.



Malgré son début un peu cliché, l'histoire sait très vite acquérir une force propre. L’anime sait restituer avec une émotion subtile, sans jamais tomber dans le pathos larmoyant, ce à quoi les œuvres récentes nous habituent hélas trop souvent, les relations authentiques qui se nouent entre les différent personnages – et notamment les rapports entre Chagoum et Balsa, une mère d’adoption. A cet dimension, prégnante tout le long de l’anime mais essentiellement dans sa première moitié, constituée de « tranches de vie », s’en ajoute ensuite une autre, qui tiendrait de la « faërie » telle que la définit Tolkien (in Faërie). Moribito devient alors le récit d’un mythe, plus proche de la poésie que d’un style épique – qui est l’écueil de beaucoup d’autres anime, où l’épique devient boursouflé et fumeux – mais également à la résonance plus grave.
Cette double dimension renouvelle l'intérêt d'un scénario qui ne s'essouffle jamais vraiment (à part 2 ou 3 épisodes de facture moins achevée, aux alentours de l'épisode 10), malgré une progression plutôt lente. Il faut noter que cette voie –fonder la profondeur du scénario non sur une intrigue psychologique, politique ou épique, mais s’engager dans le difficile chemin de l'interprétation mythologique (quel est le destin de Chagoum ? La réponse se trouve dans l'étude des anciens mythes par la Cour et Balsa)-est un genre unique au sein de la Japanimation. Le point clef de toute l’histoire est sans doute la justesse, c’est-à-dire que Moribito n’en fait jamais trop, et même dans l’univers poétique et mythologique dans lequel il s’engage, ne manque jamais de restituer les sentiments humains dans toute leur sincérité –peut-être mis à part une bonté généralisée des personnages, un peu naïve à force.


Enfin, pour finir évoquons la bande son, bien que je ne sois absolument pas un spécialiste de musique. L'opening composé par le groupe l'Arc-en-Ciel vaut le détour. Le reste de l’environnement sonore est à l’avenant, la musique prenant même parfois le relais pour exprimer des émotions au-delà des mots, comme lors des scènes impliquant le Prince de la Couronne. Le doublage anglais (puisque j’ai regardé la VA de cet anime, autant en parler) est de bonne qualité (ce qui n’est pas anodin, quand on sait que c’est un doublage calamiteux qui saborde des chefs d’œuvres comme Samurai X Trust And Betrayal par exemple), même si les voix sont parfois un peu trop figées dans un type (le Maître Astrologue et sa voix de Stentor, le prince de la couronne et sa voix éternellement fatiguée…).


À mon sens, Moribito n’est pas simplement une excellente surprise, un anime de bonne qualité ordinaire, comme on en rencontre parfois. La qualité de l'ensemble ne justifie pas à elle seule l'intérêt que je recommande d'y porter: c'est également dans la profonde originalité de l'histoire, et sa subtilité malgré quelques ratés à certains endroits, qui font que cet anime mérite une place à part, parmi les meilleurs. On pourrait dire que Moribito est peut être le premier anime que j'ai vu à posséder cette élégance "furyû", subtile et unique. Le concept de "furyû" - cher à Sôseki par exemple - est l'intérêt porté au détails et à la quiétude du moment, celui, par exemple, d'un vieux conte narré devant la chaleur apaisante du saké dans une auberge de montagne, dans la pluie automnale. Ce serait une bonne manière de définir Moribito loin du tumulte psychologique et du symbolisme tourmenté des autres chefs-d'œuvre du genre (Code Geass, Evangelion…).

-Sugawara314-
Note de la rédaction
Bande annonce

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Seirei no moribito © 2007 UEHASHI Nahoko / Production I.G

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