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| Robotech: the Untold Story | |
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| Titre alternatif | |
| Synopsis | Quand le SDF-1 de Zor s'écrasa sur Terre, les dirigeants du Gouvernement de la Terre Unifiée firent entreposer tous les secrets de la robotechnologie dans des banques de données classées secret-défense. Une décennie plus tard, l'armée zentradienne vint réclamer sa science perdue et l'Humanité bascula dans la Première Guerre Robotech. Vingt ans après cet holocauste, alors que de nouvelles cités ont émergé des cendres, une autre armée surgit de l'hyperespace pour récupérer les secrets de leur technologie perdue... Et achever la Terre.
Mark Landry est un jeune homme sans histoire, entre moto et petite amie : il va pourtant tomber sur un appareil militaire bien étrange pour lequel un de ses meilleurs amis perdra la vie. Fuyant l'armée à ses trousses, Mark découvre que l'engin en question est doté de bien curieuses particularités. De plus, il ne cesse de capter des messages de Eve, la vedette télé locale qui supplie Mark de venir à son secours... Tâchant de rester en vie dans cette tempête, il finit par croiser la route du colonel B.D. Andrews, un soldat émérite pourtant bien loin d'être ce qu'il parait...
-Guilhem- |
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| Critiques | Je ne vous dirai pas ce que je pense du bonhomme, mais je dois bien admettre qu'il y a quelque chose du génie chez Carl Macek : si Robotech consiste essentiellement à la juxtaposition, plus ou moins heureuse selon les affinités, de 3 séries complètement différentes et sans aucun autre lien entre elles qu'une maison de production commune, certaines des idées que présente cette histoire, cet univers, conservent plus de 20 après une force et une saveur rares. En bref, un sentiment du merveilleux rarement égalé.
Là où brille Robotech : The Untold Story, c'est en réussissant à en rajouter là où on croyait qu'il n'y avait plus rien à dire. Pour les connaisseurs que vous êtes certainement, le tour de force scénaristique est tout à fait admirable compte tenu des limites techniques et matérielles imposées au réalisateur. Pour les autres, c'est malheureusement un mélo confus de narration maladroite et de designs de toute évidence trop hétéroclites pour aller ensemble : le NDLR ci-dessous vous en expliquera toutes les raisons.
En dépit d'un sentiment de déjà vu évidement impossible à éviter pour les raisons technico-matérielles évoquées plus haut, Robotech : The Untold Story n'en reste pas moins un spectacle agréable et distrayant, voire innovant sur certains aspects, qui saura ravir les fan boys, dont je suis, et je ne m'en cache pas, pour peu que ceux-là ne fassent pas l'impardonnable erreur de voir cette production sur grand écran. Ce qui, du reste, a fort peu de chance d'arriver, alors pourquoi se priver ?
Pour les fans du genre, donc. Et exclusivement !
-Guilhem- |
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| Note de la rédaction | Ce film est un spin off de Robotech réalisé à partir de séquences tirées de Megazone 23 et de Super Dimensional Cavalry Southern Cross.
Aux dires de Carl Macek, cette production fut lancée à la demande de Cannon Films qui, en 1985, commanda à Harmony Gold un long-métrage de Robotech, à l'époque de plus en plus populaire, pour une diffusion au cinéma à l'été 1986. Carl Macek, commissionné par Harmony Gold pour réaliser ce film, vit que les délais étaient beaucoup trop courts pour une création entièrement originale. Il puisa donc la première partie de Megazone 23 dans la liste de licences de Harmony Gold pour créer le prototype du film tel qu'il le voulait, en enlevant le contenu sexuel explicite et les scènes de violence avant de le faire doubler en anglais. Mais Cannon Films refusa cette version car il y avait selon eux "trop de filles" et "pas assez de robots" : ils lui demandèrent donc de retravailler le film en y ajoutant des scènes d'action de la série Super Dimensional Cavalry Southern Cross car elle était assez récente. Macek protesta car cette production était réalisée en 16mm (le format standard d'une série télévisée de l'époque) alors que Megazone 23 était en 35mm : le résultat ne pourrait être qu'un désastre, surtout sur le grand écran. Mais Cannon Films insista en demandant aussi des changements dans la conclusion de sorte que Harmony Gold dut commander 12 minutes de séquences supplémentaires au studio Idol Co. Ltd pour une nouvelle fin. Si la combinaison de productions différentes fonctionna à merveille pour Robotech, le résultat fut moins heureux pour The Untold Story de sorte que Harmony Gold prétendit peu de temps après sa sortie que ce film n'avait jamais existé et laissa expirer sa licence de Megazone 23 quelques années plus tard... La séance de projection test au Texas confirma leurs craintes. Cependant Robotech : The Untold Story rencontra un vif succès dans certains pays tel que l'Argentine.
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Robotech: the Untold Story © 1985 KAWAMORI Shouji / Harmony Gold, Big West, AIC
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