Au sein du lycée Otogi se trouve un club particulier : l'association d'entraide des étudiants. Moyennant la contraction de dettes de la part des élèves demandeurs, il s'occupe de régler les différents problèmes et conflits de leurs clients. Parmi les membres du club figure Ryôko Ookami, jeune fille peu sociable et férue de boxe, qui s'occupe des missions musclées. Un soir, elle croise dans la rue un jeune homme étrange qui lui déclare sa flamme. Après l'avoir rejeté, elle en parle à son amie Ringo Akai, également membre du club. Cette dernière mène son enquête et découvre l'identité du jeune homme : Ryôshi Morino, un garçon discret de leur classe et atteint d'une tare assez gênante : la blemmophobie. Cette peur d'être regardé, il l'a contracté durant sa jeunesse, passée majoritairement en montagne auprès de son grand-père. Intriguée par celui qui a osé se déclarer à la louve du lycée, Ringo décide de l'inviter dans le club. Cependant, Ryôko le voit comme un boulet et ne semble pas près de l'accepter.
-Hive-
Critiques
Ookami-san est un animé frais et coloré comme on en a vu beaucoup. On peut s'arrêter à l'aspect superficiel et léger de l’œuvre ou creuser un peu et découvrir un deuxième humour caché, bourré de sous-entendus et bien plus intelligent.
Le scénario est on ne peut plus banal, même si le cas du garçon blemmophobe amoureux d'une tsundere est assez original (comportements diamétralement opposés). La pathologie du pauvre Morino Ryoushi ne sera que peu exploitée si ce n'est que pour quelques blagues sans surprise. Quand à notre louve, Ookami Ryouko, son caractère la rend totalement prévisible. Pour les autres personnages, ils font plutôt office de remplissage, certains déjà-vus, d'autres non. Cependant, le côté humoristique de l’œuvre n'est pas dans les diverses réactions des protagonistes mais dans les commentaires de la voix off qui suivra, interprétée par Satomi Arai, dont la présence justifierait à elle seule le visionnage de la série. Ayant interprété Shirai Kuroko dans To aru majutsu no index, on aura donc le plaisir d'entendre sa voix au timbre si particulier en tant que narratrice tout au long de l’œuvre.
Le second point remarquable de Ookami-san est le nombre élevé de clins d’œil à tout types d’animés, que ce soit d'autres productions du studio J.C. STAFF (To aru, Toradora !...) ou des références de jeunesse ; le titre « Ookami-san to Shichinin no Nakama-tachi » signifie littéralement « Ookami-san et ses sept compagnons », pas besoin de vous dire de quoi l'auteur s'est inspiré. On a également le petit chaperon rouge (Akai Ringo, en version revue et corrigée), les trois petits cochons, le chat botté... J'en passe et j'en ai sûrement raté. L’œil avisé s'amusera donc à traquer les easter eggs humoristiques et habilement détournés.
Pour ce qui est des graphismes, rien de particulier, c'est du standard, tout comme la bande originale. Quand à l'histoire, on comprend vite qu'il ne s'agit pas de l'intérêt principal de la série mais qu'elle est plutôt là pour servir les personnages et non l'inverse. Malgré cela, l'humour reste efficace et, même si l'on n' est pas bidonné tout le long, on a le sourire au lèvres une bonne partie du temps.
Au final, Ookami-san to Shichinin no Nakama-tachi nous fait passer un agréable moment, et c'est ce qu'on attendait d'elle à la base.
-Hive-
Note de la rédaction
Bande annonce VA
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