風の谷のナウシカ
Nausicäa
Nausicaa
La Princesse des étoiles
Le Vaisseau fantôme
Kaze no tani no Naushika
Nausicaa of the Valley of the Wind
Synopsis
Une Terre dévastée (holocauste nucléaire fortement suggéré) affiche une alternance de déserts arides et de forêts luxuriantes composées de champignons mortels… pour les hommes. Les communautés sont reliées par de rares marchands, et la science de l'aviation est peu à peu redécouverte. Considérant les forêts comme nuisibles, les hommes les détruisent, chassant les insectes qui y vivent afin de s'installer. Mais la forêt, en réalité, n'est pas ce qu'elle paraît être aux hommes. Nausicaä va le découvrir…
-Leewelo-
Critiques
------------- Critique 1 -------------
Tout d'abord, avant de commencer cette critique, il faut préciser que Nausicaä de la vallée du vent est sorti en salle en 1984. Il va donc de soit que les dessins et l'animation ne sont pas à la hauteur de ce qui se fait aujourd'hui, et encore heureux. Les dessins sont cependant jolis, même si l'ancienneté se ressent, surtout dans les paysages et lorsqu'il y a de nombreux personnages sur le même plan.
En quelques mots, après une guerre mondiale, la planète Terre a sombré dans une pollution sans précédent. Le sol étant contaminé, des forêts distillant un poison mortel ont surgi. Dans ces étendues forestières vivent des insectes géants et dangereux. L'humanité s'est retranchée là où la forêt n'a pas encore progressé. Cependant, la paix n'existe toujours pas et les rares survivants doivent craindre le poison, les insectes et les royaumes voisins. C'est sur ce fond historique, que Nausicaä, princesse de la vallée du vent, vivra sa destinée au service de la paix et… ? de l'amour, bien sûr !
L'univers de Nausicaä mêle science-fiction et technologie médiévale. On y trouve des chevaliers en armure combattant à l'épée, descendant d'immenses vaisseaux. Je sais que, de nos jours, cela n'a plus rien d'original, mais peut-être qu'à l'époque cet univers particulier était novateur. Quoi qu'il en soit, cela renforce la vision d'un monde imaginaire, et ce concept plaît toujours.
Alors que dire de ce film d'animation ? L'héroïne est attachante et possède une jolie petite voix dans la version japonaise. L'histoire est simple, mais colle bien pour un jeune public. Pas trop, cependant, car il y a tout de même une foule de gros insectes pas beaux. Je déconseille donc ce film pour les moins de huit ans, cela évitera à vos plus jeunes bambins de faire quelques cauchemars ! (Sauf si vous aimez bien être réveillé la nuit par des « Maman j'ai peur ! » ou des « Papa, y a un gros insecte dans le placard, laisse la lumière allumée ! » Vous m'avez compris !) Mais hormis cela, rien de spécial, l'histoire est gentille.
Côté musique, celle du générique de début est sans doute la plus belle. C'est la seule que je retiens et que je garderais en OST. Le reste est bon, mais rien d'inoubliable.
En conclusion, c'est un bon film d'animation pour les enfants de huit à douze ans. Les autres s'ennuieront sans doute un peu par moments. En revanche, pour votre culture personnelle (c'est un Miyazaki !), vous passerez quand même un moment agréable. Ah ! j'oubliais, on regrettera qu'il n'y ait pas beaucoup d'humour ! Cela renforce la tension d'un univers en danger, mais quand même, quelques tranches de rigolade auraient été les bienvenues !
-Rayena-
------------- Critique 2 -------------
Bon, je ne m'étendrai pas trop pour éviter les redites. C'est un Miyazaki, et malgré ses vingt-cinq ans, ce film d'animation en jette un max avec son univers post-apocalyptique, croisement improbable entre Mad Max et Le Seigneur des anneaux. J'ai apprécié le bestiaire (Paul Verhoeven a dû s'inspirer des insectes géants pour son Starship Troopers). Nausicaa est belle à croquer, son renard-écureuil est mignon tout plein, l'histoire est passionnante (malgré quelques scènes un peu longues, je trouve) et les musiques réussies, quoique paraissant un tantinet obsolètes (normal). Bref, encore une grande œuvre qui mérite sa place dans votre vidéothèque.
-Shin Grendizer Robo Go-
Note de la rédaction
Bande annonce
Éditeur 1 (VHS, 1987) : VIP International.
Rebaptisé successivement Le Vaisseau fantôme puis La Princesse des étoiles.
Éditeur 2 (VHS, 1994) : Blue Kid's Video.
Distributeur 2 (VHS) : Aprovision.
Sous le titre La Princesse des étoiles.