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| Ixion Saga: Dimension Transfer | |
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| Titres alternatifs | イクシオン サーガ DT
Ixion Saga DT
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| Synopsis | Kon Hokaze, jeune adolescent féru de jeux de rôle en ligne, se retrouve propulsé dans le monde parallèle de Mira après avoir accepté, au cours d'une partie sur Internet, d'aider dans le monde réel une jolie joueuse nommée Flora. Dans sa chute, il sauve miraculeusement la trente-sixième princesse de Saint Piria, Juptris Écarlate, ainsi que son garde du corps herculéen, Sainglain, et sa demoiselle de compagnie, Mariandel. Ils sont poursuivis par un groupe militaire ayant à sa tête Erecpyle Dukakis, capable d'utiliser des armes magiques. Kon doit aider la princesse à atteindre la capitale pour qu'elle se marie avec le seigneur de Jugglaburk afin de former une alliance entre les deux nations et conserver l'équilibre des forces en jeu : il décide donc d'intégrer ce groupe inhabituel en attendant de trouver le moyen de rentrer chez lui, sans se douter que sa progression est secrètement suivie de loin par une jeune femme ressemblant étrangement à Flora.
-Renegade- |
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| Critiques | Débile, cette série l’est sans aucun doute, mais passé les premiers moments de surprise, on peut se laisser prendre au jeu. En effet, le décalage vient probablement de ce que l’on s’attendait à voir versus ce que l’on a sous les yeux.
En premier lieu, le chara-design est immonde, et les couleurs criardes n’arrangent rien. Les thèmes musicaux d’ouverture et de fin font aussi très clichés, avec des effets visuels kitch, trop peut-être pour que cela ne soit pas volontaire. En effet, la série Ixion Saga doit être prise avant tout au second degré. Une fois qu’on voit les choses sous cet angle, elle se laisse plus facilement regarder.
Ceux qui s’attendent à un anime de type heroic-fantasy, passez votre chemin. L’histoire se déroule certes dans un environnement pseudo médiaval-fantastique, mais ce n’est pas une fin en soi. Ca aurait tout aussi bien pu être un univers science-fiction qu’Ixion Saga n’aurait pas été très différent. Le principal trait de caractère est l’humour.
L’histoire n’a d’ailleurs pas grand-chose à envier au chara-design et se résume en quelques mots : il s’agit avant tout d’une histoire de « boules », qu’on peut qualifier de sans queue ni tête à de nombreux moments. La série regorge d’ailleurs de symboles phalliques en tout genre : doigt, tronc d’arbre, télécommande, presque tout y passe, y compris le nom des protagonistes (Erec… Erecpyle… Erectile... ED, abbréviation de Erectile Dysfunction en anglais). Les références diverses à d’autres anime et éléments de la culture japonaise, tout comme les jeux de mots sont à n’en pas douter beaucoup plus nombreux pour un japanophone. Nous nous contenterons de ce que nous pouvons saisir.
Cependant malgré ses très nombreux défauts, rédhibitoires pour certains, l’ensemble arrive à avoir un rythme correct, aidé par le personnage principal, héros au profil ultra-stéréotypé (lycéen, puceau, pervers, geek, …) mais qui arrive à tirer son épingle du jeu justement parce qu’il en est conscient. Les épisodes sont cependant inégaux et parfois un peu long dans les dialogues, mais ayant regardé quasiment toute la série en vitesse accélérée, ça ne m’a pas spécialement dérangé.
En définitive, bien que très loin d’être un chef d’œuvre (!), Ixion Saga n’est pas non plus l’horrible bouse comme auraient pu le laisser présager les premiers épisodes. Son second degré et son côté humoristico-débile permanent pourra nous faire passer quelques bons moments, à condition d’accepter la sensation de perdre quelques centaines de neurones à chaque épisode.
-Shibo- |
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Ixion Saga: Dimension Transfer © 2012 Capcom / Brain's Base
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