Au cours du siècle précédent, une catastrophe nommée Invertia changea radicalement la face du monde. En effet, les nouveaux nés se mirent à développer des capacités physiques extraordinaires dépassant largement les forces militaires des différentes nations. Ces dernières changèrent alors leur mode de fonctionnement et un conglomérat de six Académies fit son apparition afin d'apaiser les conflits. Si la paix a pu être ainsi obtenue, chaque académie essaie d'entraîner ses champions afin que ceux-ci assoient leur suprématie lors de la Festas : le tournoi annuel réunissant les plus grands combattants du monde entier.
À la recherche de sa sœur disparue, Ayato va intégrer l'Académie Seidokan devenant rapidement l'une des plus grandes chances de victoire de cette dernière.
-Syaoran-
Critiques
Les membres du studio A-1 Pictures ne sont pas de mauvais bougres. Il est difficile de douter de ce fait quand on considère les moyens, qu'ils mettent dans leurs productions, et les histoires généralement attirantes qu'ils nous proposent. Seulement voilà, quel est le facteur commun entre un Sword Art Online, un Ao no Exorcist ou encore un Aldnoah.Zero ? Ma réponse est plutôt subjective, mais je vais tout de même la donner : la déception. A force de regarder les animes qu'ils réalisent, on finit par s'en rendre compte : passée la barre des douze premiers épisodes, l'histoire perd généralement en intérêt. Elle s'en retrouve bâclée et par conséquent décevante. Bien entendu, ce n'est pas vrai pour chacune de leurs œuvres, il s'agit plus d'une tendance que d'un fait absolu.
Alors qu'en est-il de Gakusen Toshi Asterisk, leur nouvelle production ? La première chose que l'on remarque, rien qu'en jetant un œil au synopsis, c'est qu'il va s'agir d'un nouvel anime probablement de type harem avec un peu de ecchi. Ce genre est devenu prédominant dans les sorties saisonnières de ces dernières années. Autant dire que c'est peu flatteur pour un studio de cette trempe. On est alors en droit de se demander si, derrière un scénario impliquant des combats entre lycéens dans un univers de science-fiction classique, ne se cacherait-il pas quelque chose de plus profond, de plus passionnant ?
Eh bien non.
Gakusen Toshi Asterisk nous vend ce qu'il nous propose, sans aucune tentative de déguisement du produit. Vous ne verrez rien de vraiment neuf dans cette série.
Le scénario, des plus ordinaires, enchaîne les clichés et ne prend aucun risque. Les personnages sont stéréotypés au possible, peu développés et, à vrai dire, pas intéressants pour un sou. En ce qui concerne sa réalisation, c'est un festival d'effets spéciaux à la qualité parfois douteuse, mêlant environnements 3D, explosions, lasers et j'en passe et des meilleures. Le chara-design est également banal, mais pas laid pour autant.
Et pourtant, rendons à César ce qui lui appartient ! L'anime n'est pas exempt de qualités, bien qu'elles ne soient pas légion.
On peut notamment citer la bande-son, originaire de Suède (fait assez rare pour être souligné), qui apporte une certaine touche de fraîcheur dans les bandes originales de cette année et, surtout, au niveau du générique de fin. Ce dernier est assez envoûtant.
Toutefois, le véritable intérêt de l'anime réside dans ses combats, dynamiques et nerveux, dont il est difficile de décrocher. C'est dans les scènes d'action que l'on se souvient, avec mélancolie, que les studios A-1 sont à la tête du projet. Malheureusement, le scénario les rend pauvres d'enjeux et on ne se sent jamais vraiment concerné par ce qui arrive à nos héros.
En somme, Gakusen Toshi Asterisk est, de par son existence, décevant. Il démontre encore une fois que l'on assiste à une popularisation du genre ecchi/harem depuis plusieurs années maintenant, celui-ci n'ayant réellement pas pour but de vous rendre plus intelligent. Cependant, force est de constater que de par son manque d'ambition, la série tient ses promesses, bien qu'on ne puisse pas véritablement affirmer si c'est une bonne chose ou pas.
-Auraman-
Note de la rédaction
Bande annonce
Nous vous invitons à venir discuter de cet animé sur le forum.