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Code Lyoko (2003)
Code Lyoko   TITRE ORIGINAL : Code Lyoko
  ANNÉES DE PRODUCTION : 2003 - 2007
  STUDIOS : [MOONSCOOP] [ANTEFILMS PRODUCTION]
  GENRES : [AVENTURE] [ANIMATION 3D]
  AUTEURS : [DECROISETTE SOPHIE] [DI SABATINO CHRISTOPHE] [PALUMBO TANIA] [ROMAIN THOMAS]
  VOLUMES, TYPE & DURÉE : 95 EPS 26 mins
Staff
Episodes
Musique et voix de l'animé
Paroles
France
Synopsis
Infecté par un virus, XANA, le supercalculateur qui contrôle le monde numérique cherche aujourd'hui à détruire Lyoko et la Terre. Aelita, la seule humanoïde virtuelle de Lyoko, lui résiste. Seul un groupe de collégiens connaissent l'existence de Lyoko et la menace qui plane sur la Terre. Yumi, Odd, Ulrich et Jérémie partagent en secret une double vie : collégiens comme les autres pendant les heures de cours, ils passent le reste de leur temps à sauver le monde, en déjouant les plans de XANA et en protégeant Aelita, qui, plus qu'une humanoïde virtuelle, est aussi la meilleure de leurs amies.
Critiques
Critique n°1


C'est une série destinée aux plus jeunes. Ne vous attendez pas à une histoire pleine de suspense et de rebondissements. Durant quatre-vingt-dix-sept épisodes, il n'y a que la guéguerre contre XANA qui compte. À chaque épisode, une nouvelle attaque, un peu d'action. Et tous les vingt épisodes, un minipoil de romance. Du coup, les relations entre les personnages passent au second plan, et ils restent de simple amis. Bien que certains éprouvent des sentiments envers d'autres, ils ne sont pas développés. Donc fans de romance, passez votre chemin ! Car c'est une série sans grande émotion, assez plate et ultrarépétitive ! Certes, les jeunes entre sept et onze ans apprécieront sûrement, mais pour les autres, je ne le conseille pas…

Les génériques ainsi que le character design ne sont pas bien « jolis » autant sur le plan visuel qu'auditif, donc pas grand-chose de spectaculaire pour cette série.

-Maya-

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Critique n°2


Je suis assez attristé par la critique de Maya, que je trouve assez dirigée, par son unique focalisation sur des points négatifs assez subjectifs, à savoir, le character design, le peu de suspense et de rebondissements, et un manque de romance. Le character design est original et maîtrisé, rend bien, sort du lot, et participe à rendre les personnages attachants. Évidemment, il faut apprécier le style artistique ; à l’époque, je sais que mes parents ne semblaient pas emballés. Les décors 2D sont d'un réalisme, d'une richesse et d'une beauté, le choix des couleurs, les détails, l’atmosphère… je n'ai jamais vu de réalisations aussi impressionnantes et prenantes pour les arrière-plans d’un dessin animé ; la saison 4 est, selon moi, une œuvre visuelle par la conception des diverses bases militaires et scientifiques (et même, une œuvre scénaristique, par les idées introduites ?). Avez-vous vu le décor du barrage, qui n'a pas été incorporé dans la série, mais qui devait représenter, pour cette dernière saison, le Territoire des Montagnes, dans le monde réel ? Bravo à Frédéric Perrin : https://img.codelyoko.fr/galeries/decors/Decors_067.jpg. N'est-ce pas là un point positif à la série ? Les animations 2D et 3D sont d'une maîtrise, façonnées avec beaucoup de goût et de talent, sans grosses fausses notes, excepté lorsque la 3D est introduite dans le monde réel en 2D, où je trouve la technique dans ses balbutiements et l’ajout pas forcément opportun, car dénaturant l’univers graphique.

Concernant le suspense ou les rebondissements, il arrive à plusieurs reprises que les protagonistes perdent violemment, tout simplement. Que l’amitié se déchire, entraînant parfois le pire. Que l’antagoniste lui-même annule ses plans pour sauver Aelita, ou qu’il collabore avec le groupe d’enfants. Ceux-ci se retrouvent, parfois, souvent, proches de la mort. Quelques passages dans la série donnent l’impression d’une fin de partie. La clôture de la saison 3, par exemple, avec la suppression de tous les territoires, et XANA délivré du supercalculateur ; cette métaphore de la bête lâchée dans le monde : l’entité libérée de l’ordinateur, quittant l’usine pour rejoindre le ciel, le réseau mondial. L’initiation d’un nouveau Lyoko-guerrier dans le groupe, avant qu’il ne devienne l’incarnation physique de XANA et son meilleur soldat. La saison 4 est un rebondissement, en soi, et du génie à mes yeux. Dans l’ensemble, pour un jeune, il y a de la tension distillée tout au long de la série, avec des séquences plus crédibles et marquantes que d’autres. Je me souviens avoir eu du mal à entrer dans un ascenseur pendant plusieurs années, ayant le souvenir de l’attaque de XANA dans le puits de l’usine, avec la cabine de l’ascenseur piégeant puis faisant sombrer les protagonistes au fond du fleuve, entraînant une noyade certaine. Aussi, les épisodes se déroulant dans l’Ermitage, avec la musique, l’aura du lieu… m’ont toujours mis mal à l’aise. Le début de la saison 2, avec les loups, les hommes en noir, incarnant les cauchemars d’Aelita, font de ces passages de la série des souvenirs assez anxiogènes.

La chanson du générique est mémorable et culte, tout simplement. De même que pour le thème de XANA, un petit orchestral percutant, annonçant un avènement, un hymne honorant l’approche d’un dieu mythique malveillant, l’apparition de l’antagonisme.

L'épisode sur la première matérialisation d'Aelita en fin de saison 1 présente une scène de romance particulièrement touchante, Jérémie et Aelita se promenant en ville, seuls et de nuit, innocemment. L’instant leur est réservé, aucun personnage ne vient troubler la séquence, et la mélodie, douce, candide et idyllique, dont l’apparition est assez rare dans la série, leur est dédiée, car révélée pour la première fois durant cette promenade intime. La séquence est d’une pureté, par l’harmonie entre Jérémie et Aelita ; cela me fait toujours, même aujourd’hui, lâcher une petite larme. Le fait qu’Ulrich et Yumi s’embrassent en fin de saison 1, puis feignent d’oublier cette situation et leur relation au début de la saison 2, est une facilité scénaristique extrêmement frustrante et un gros point négatif pour moi. Cependant, la série s'appelle "Code Lyoko" et non pas "Code Romance", cela doit donc tourner autour de Lyoko et de ses concepts.

Sur le caractère répétitif de la série, je suis tout à fait d'accord ; l’épisode avec la marée de nourriture contrôlée par XANA me laisse perplexe. C’est bien dommage, car le travail d’animation est particulièrement conséquent, peut-être même proportionnel au ridicule de l’attaque. En revanche, indiquer que toute la série est répétitive, c'est omettre le vent de fraîcheur apporté par la saison 4. De nouvelles musiques inédites et si adaptées, des nouvelles tenues, de nouveaux décors, de nouveaux monstres ou adversaires, de nouvelles intrigues, de nouveaux impératifs…

La chaîne Youtube « Ces dessins animés-là qui méritent qu'on s'en souvienne » propose une analyse et une critique personnelle de chaque saison du dessin animé, d’une façon assez exhaustive. Bien que les amis vidéastes soient passionnés par la série et admettent un possible manque d’objectivité, cela ne leur empêche pas de remonter des points négatifs, débattus d’une façon nuancée et argumentée.

Marco A.
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Voir aussi
Code Lyoko - Genèse
Garage Kids
Références
http://www.codelyoko.fr
France
Portail très complet réalisé par des fans dédié à la série.

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Code Lyoko © 2003 DECROISETTE Sophie, DI SABATINO Christophe, PALUMBO Tania, ROMAIN Thomas / Moonscoop, Antefilms Production

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