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| Classroom Crisis (2015) | |
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| Titres alternatifs | クラスルーム☆クライシス
Classroom☆Crisis
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| Synopsis | Dans un monde où l'homme a colonisé la totalité du système solaire, tout le monde peut désormais voyager où il le désire et s'installer sur la planète de son choix.
C'est le cas de Iris Shirazaki et Mizuki Sera, deux adolescentes installées sur Mars, et rêvant toute les deux de travailler dans l'aérospatiale, respectivement en tant que pilote et mécanicienne. Elles fréquentent dans ce but le lycée A-TEC mais un évènement va bouleverser leur quotidien. Une élève transférée est enlevée pendant son trajet sur la route vers Mars. Kaito, grand frère de Mizuki et professeur au lycée lance alors une opération de sauvetage sans précédent pour la retrouver.
-MIRAhidote- |
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| Critiques | Première production originale du studio Lay-duce, Classroom Crisis a débarqué en catimini en 2015. Malheureusement l'anime n’a obtenu ni la reconnaissance ni la rentabilité que ses créateurs espéraient.
Il s'agit d'une vérité difficile à entendre pour le petit studio des anciens de Bones et, à plus large échelle, c’est un constat décevant pour tout amateur de bonnes histoires sortant du lot !
Vous l’aurez compris, Classroom Crisis est un de ces animes passés injustement à côté de la voie du succès et qui rejoint la longue liste des « tombés au combat » de l’animation japonaise.
Et pourtant, les qualités escomptées sont bien là ! Mais prenons les choses dans l’ordre.
Classroom Crisis entend bien nous raconter les mésaventures d’une classe d’élite d’ingénieurs en aérospatiale, luttant pour la survie de leur petite division au sein d’une gigantesque corporation intergalactique.
De ce court postulat de départ, découle une série de péripéties très riches et variées, rendant même difficile la spécification de son genre.
C’est bien simple Classroom Crisis, sous couvert d’un univers de science-fiction, traite de complots politiques et industriels, d’avancées technologiques et scientifiques, d’histoires d’amour et d’héritages familiaux. Elle se paie même le luxe de s’offrir quelques scènes d’actions, certes assez simplistes, mais dont les enjeux sont toujours palpables.
Les personnages ne sont pas en reste, bien au contraire, et constituent l’un des points forts de la série. Tous bénéficient d'une excellente caractérisation à tel point qu’il est difficile de pointer du doigt ou d'écarter un seul du lot. Leurs dialogues ainsi que leurs comportements, s’ils manquent parfois de naturel, s’avèrent intelligents, pas niais pour un sou, et toujours cohérents vis à vis du scénario.
Tous ces éléments s’imbriquent parfaitement. A ce sujet, plus les épisodes passent, plus on s’attache à nos protagonistes, et plus on souhaite découvrir le fin mot de l'intrigue.
En ce qui concerne la partie technique, l’animation est de bonne facture quoique assez standard au même titre que le design des personnages. De même, l’univers qui nous est proposé est très similaire au nôtre, notamment pour le cadre urbain même si les événements se déroulent sur une autre planète.
Cependant, on peut noter des efforts intéressants au niveau de la mise en scène : certains plans sont lourds de sens et, notamment, ceux qui mettent en exergue les ressentis des personnages. D’une manière générale, la réalisation est convaincante et les séquences-clés efficacement exposées.
Musicalement, on retrouve aux commandes Yûki Hayashi, compositeur en vogue depuis quelques années, dont les morceaux soulignent toujours très bien ce qui apparaît à l’écran, aussi bien les passages épiques que les moments émouvants. Si vous aimez Haikyuu ou My Hero Academia, vous ne serez pas perdus. Les génériques sont toutefois moins marquants.
Mais alors, si tout paraît aussi bien, qu’est-ce qui a bien pu provoquer cet échec ? Eh bien, comme toute première œuvre qui se respecte, Classroom Crisis n’est pas exempte de défauts. Le plus flagrant réside dans l'introduction de la série et sa narration. A eux seuls, les deux premiers épisodes ont peut-être flingué la série.
En effet, les personnages sont introduits de manière maladroite, les bases de l’univers ne nous sont exposées qu’à la fin du premier épisode tandis que le second laisse présager un scénario ennuyeux basé sur des interviews et des documentaires.
Si l’on ressent de la sympathie pour les protagonistes et l’univers présenté, on ne peut pas en dire autant de la trame scénaristique lors de ces deux épisodes patauds. Pour le spectateur qui cherche un bon divertissement, passer son chemin serait plus que tentant. Considérant cela, on imagine facilement que les chaînes de télévision ont pris peur et que la diffusion de la série a dû être plus ardue que prévue.
De plus, le mélange de genres si variés, qui plus est, traités avec un tel souci du réalisme et du détail, en a peut-être rebuté plus d’un. Les éléments politiques sont parfois difficiles à comprendre et nécessitent quelques connaissances en la matière.
C’est pourquoi aucune saison 2 ne se profile à l’horizon, alors que la série en mériterait une. Tout n’est peut-être pas perdu pour autant, Classroom Crisis étant toujours disponible un peu partout dans le monde, son heure de gloire arrivera peut-être si les spectateurs sont avertis de ces imperfections ?
En tout cas, qu’on se le dise. Classroom Crisis n’est pas un chef d’œuvre, mais dans un monde où les harems décérébrés sont légion, c’est un vrai vent de fraîcheur qu’on aimerait voir plus souvent, et surtout, qu’on aimerait voir réussir.
Il n’a pas plu à tout le monde, mais tout le monde ne l’a pas vu, alors qu’attendez-vous ?
-Auraman- |
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Classroom Crisis © 2015 ODA Hiroyuki [KANZAKI Hiro] / Lay Duce, Aniplex Inc.
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