Aura: Maryuuinkouga Saigo no Tatakai
AURA~魔竜院光牙最後の闘い~
Synopsis
Alors que le lycée ne fait que débuter pour Ichirou Satou, le jeune garçon tentera de se comporter de façon on ne peut plus normale, afin de ne pas dévoiler son passé dans lequel il se plaisait à vivre sa propre histoire, à jouer un autre rôle, dans lequel il était un héros venu d'un autre monde... Un soir, ayant oublié ses affaires à l'école, il y rencontrera Ryouko, une jeune fille en cosplay se faisant appeler Researcher. Cette dernière était apparemment dans la classe d'Ichirou, mais absente depuis la rentrée. Elle entraînera alors le jeune lycéen dans sa quête fantaisiste malgré l'envie de ce dernier à vouloir rester discret et surtout normal. Néanmoins, de nombreuses personnes dans leur classe se comportent comme Ryouko et cela ne semble pas être du goût de tout le monde, notamment de certains élèves qui n'hésiteront pas à leur faire comprendre...
-Blaster-
Critiques
Aura: Maryuuinkouga Saigo No Tatakai est un film reprenant le même scénario que Chuunibyou demo koi ga shitai à savoir un lycéen qui, durant ses années de collège, fut atteint du chuunibyou: un trouble comportemental et psychologique lié au fantasme; ainsi s'établit une autre personnalité censée combler les vides de la vraie. Tout comme dans Chuunibyou, ce lycéen a pu guérir et essaye à present de vivre normalement.
Mais les similitudes s'arrêtent là: en effet même si dans Chuunibyou la maladie est évoquée pour faire rire le spectateur sur un sujet tout de même sensible (ou du moins axée sur la légèreté de la chose), la présente oeuvre est plutôt sombre et montre tous les aspects négatifs du chuunibyou.
En effet, les protagonistes d'Aura sont sujet aux moqueries de leurs camarades, et même à la violence de certains qui voient en eux une tare sociale.
On saura finalement reconnaître à ce long métrage qu'il manie mieux les éléments forts portés sur le syndrome de cette maladie mentale car l'animé éponyme reste assez léger pour cerner toute l'ampleur de la situation.
Le scénario est donc un point majeur du film. Toute personne qui se lancera dans son visionnage en ressortira chamboulée: si l'on s'est abstenu d'en lire le synospis, l'on sera alors complètement pris au dépourvu dès les premières scènes: est-ce de la fiction? est-ce que cette fille est bien de ce monde?
Ces questions n'ont d'ailleurs trouvé leurs réponses qu'au terme d'une mise en suspens voulue par le réalisateur qui a fourni là un travail remarquable autour de l'agencement des évènements et des développements psychologiques et sociaux des personnages.
Au niveau des graphismes, il n'y a rien à reprocher: l'animation des décors est très fluides et les textures - même corporelles - très réalistes.
En ce qui concerne les musiques, là aussi, il n'y a rien à redire: elles sont très bien coordonnées aux scènes et le générique de fin est sublime, et correspond parfaitement à l'ambiance de l'animé tant par les paroles qui évoquent certains aspects du film que par la mélodie qui reflète la musicalité de l'histoire qui nous a été contée ainsi que les sentiments qui s'y raccordent.
Si vous n'avez pas encore vu ce film donc, il vous est recommandé de le voir sans plus attendre.
-Matoru-
Note de la rédaction
Bande annonce
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