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Les sorties d'avril 2015, 2ème partie : Les nouvelles floraisons.
 
 



Les jolies fleurs des sentiments





Dès le 15 avril.
Mages est une firme japonaise spécialisée dans le divertissement et propriétaire de 5pb, un studio de développement de jeux vidéo. On lui doit notamment le jeu Steins;Gate qui a été adapté en 2011 en série d'animation. Pour cette série et pour sa suite en film, c'est Naotaka Hayashi, employé de Mages, qui a été chargé de superviser le travail du studio White Fox.
À cette occasion, Hayashi a dû prendre goût aux histoires de rencontres et de séparations puisqu'il a décidé d'écrire un scénario original consacré à ce thème. Intitulée Plastic Memories, son histoire se déroule dans une société qui utilise les androïdes pour comprendre et aider les humains. Ces robots qui nous ressemblent de manière étonnante ont malheureusement une durée de vie limitée et une entreprise nommée SAI Corp est chargée de récupérer ces humains artificiels en fin de service. Tsukasa est un jeune homme employé par cette société et travaille quotidiennement avec ces androïdes.
Ce drame teinté de science-fiction a été repéré par le studio Doga Kobo (Natsuyuki Rendezvous, Nozaki-kun) et Plastic Memories deviendra donc en avril une série télévisée. Si la première bande-annonce laisse présager une atmosphère paisible teintée de romance et de comédie, on y décèle également plusieurs éléments issus de la tragédie.
L'année 2014 a été assez pauvre en drames et cet animé mélancolique pourrait bien constituer une bonne surprise pour les amateurs de mouchoirs et de bouffées lacrymales.

-Jules-






Dès le 5 avril.
Haruka Nanami est passionnée de musique et rêve de devenir compositrice, caressant l'espoir de pouvoir un jour écrire pour Hayato, le chanteur qui l'inspire le plus. Pour se faire, elle rejoint l'académie Saotome Gakuen, renommée pour donner naissance à des idol et des compositeurs. Elle s'y lie d'amitié avec six jeunes hommes, plus beaux les uns que les autres, mais Haruka devra malheureusement au final se résoudre à ne composer que pour l'un d'entre eux.
Adaptée d'un jeu vidéo, Uta no Prince-sama: Maji Love est née de l'idée originale de Kanon Kunozuki chez l'éditeur Broccoli. À partir de 2001, le studio A-1 Pictures prend l’œuvre sous son aile et le visual novel devient un animé. Réalisée dans un premier temps par Yû Kô (Monochrome Factor) et Yuki Ukai, cette troisième saison est prise en charge par Makoto Hoshine. L'adaptation a entre autre été confiée à Tomoko Konparu (Ao Haru Ride) et Yû Kô pour le scénario, et à Mitsue Mori (Uta no Prince-sama: Maji Love 1000 % et 2000%) pour la conception des personnages d'après les modèles originaux de Chinatsu Kurahana (Samouraï Flamenco). Quant à la musique, celle-ci est assurée par le groupe Elements Garden (White Album). Enfin, pour ce qui est de l'héroïne de la série, c'est la doubleuse Miyuki Sawashiro (Haruka Nanami, Kurapika dans Hunter x Hunter (2011)) qui lui prêtera sa voix !

-Nayruu-





Dès le 24 avril.
Ôkami Shôjo to Kuro Ôji (Wolf Girl & Black Prince) est un manga de Ayuko Hatta débuté en 2011. On y suit les mésaventures de Erika, jeune fille légèrement mythomane forcée d’obéir à la baguette à Kyôya, un de ses camarades de classe. En échange, ce jeune homme d'une rare beauté, s'engage à se faire passer pour son petit ami. Évidemment, cet amour factice va progressivement se transformer en véritable idylle.
En octobre 2014, TYO Animations (Tamayura: More Aggressive) produit une adaptation animée du manga en douze épisodes. À cette occasion, le studio dirigé par Junichi Satô a fait appel à un spécialiste de la romance, le réalisateur Ken'ichi Kasai. Ce dernier a notamment signé Honey & Clover, la première saison de Nodame Cantabile mais également Bakuman. Néanmoins Wolf Girl & Black Prince n'a pas provoqué en France le même engouement que Blue Spring Ride ou encore le délirant Nisekoi. En ce qui concerne le manga, le douzième volume devrait être publié au Japon en avril et être vendu avec une OAV en bonus. Cet épisode complémentaire, qui arrivera certainement chez nous avec un peu de retard, saura certainement contenter les quelques fans francophones de la série.

-Jules-






Pour le studio Madhouse, l'entrée dans les années 2010 a été très dure, marquée par la perte tragique de l'un de leurs plus précieux collaborateurs : Satoshi Kon. En plus de cela, l'autre vedette du studio Mamoru Hosoda décide de partir en 2011 pour fonder sa propre société.
Madhouse met alors toute une nouvelle génération de réalisateurs au travail. Ainsi Yuzuru Tachikawa (Death Parade), Yuuji Kumazawa (Kami-sama no Inai Nichiyoubi), Jun Shishido (Hajime no Ippo: The Fighting! - Rising), Atsuko Ishizuka (No Game No Life) et Kenichi Shimizu (Parasite) se voient attribuer des projets d'envergure.
Au milieu de ces espoirs de l'animation se trouvent quelques vétérans comme Morio Asaka qui collabore avec Madhouse depuis la fin des années 80. On lui doit des séries célèbres comme Sakura, Nana et Chihayafuru, des références pour le moins respectables. En 2015, Asaka reprend du service avec Ore Monogatari!!, une adaptation d'un manga shôjo publié en France avec le nom «Mon Histoire».
Ce manga raconte les mésaventures de Takeo, un adolescent au physique de rugbyman mais qui a de gros problèmes de cœur. En effet, toutes les filles dont il tombe amoureux sont sous le charme de son meilleur ami Makoto, un garçon d'une grande prestance mais pas vraiment intéressé par les relations amoureuses. La roue semble pourtant tourner quand Takeo sauve une lycéenne attaquée par un pervers. Cette adolescente nommée Rinko semble alors regarder son sauveur comme jamais une fille ne l'a regardé.
Avec un héros atypique, le manga bénéficie déjà d'une excellente réputation et son adaptation en dessin animé, scénarisée par Natsuko Takahashi (Moyashimon, Tokyo Magnitude 8.0) s'annonce sous les meilleurs auspices.
Amateurs de romances profondes et intelligentes, préparez-vous car Ore Monogatari!! a tout pour devenir un monument du genre !

-Jules-





Dès le 12 et 19 avril

Le Fruit de la Grisaia (Grisaia no Kajitsu) est initialement un jeu vidéo de type visual novel sorti en 2011 au Japon. En 2014, le studio d'animation 8bit (IS : Infinite Stratos) produit une adaptation animée de ce jeu de drague. Le scénario de cette série se concentre autour de Yûji, un adolescent au passé trouble qui se retrouve un jour seul en compagnie de cinq filles au sein d'un pensionnat désert. Petit à petit, il sera amené à découvrir les lourds secrets que cachent également ses petites camarades ainsi que leurs destins qui semblent intimement liés au sien.
Revenons un instant au jeu qui a connu deux suites, Grisaia no Meikyû et Grisaia no Rakuen. Ces deux volets vont être adaptés en dessin animé cet avril 2015, le premier avec un épisode spécial servant en quelque sorte de prologue au deuxième qui a quant à lui le droit à une série télévisée entière.
Le premier opus, Le Fruit de la Grisaia, n'a pas connu un grand succès auprès du public français, peu amateur des séries à caractère «harem».
Pourtant, les retours sur la série étaient alors positifs, saluant une dramaturgie forte et un fan service relativement discret. Il est d'ailleurs à noter que cet animé a également enregistré au Japon des ventes de DVD plutôt correctes qui s'expliquent par la popularité du jeu d'origine sur l'archipel.
Au final, cette licence s'adressera certainement plus aux habitués de la culture pop japonaise et des visual novel en particulier.

-Jules-



Le ballet de la vie





Dès le 4 avril.
Le studio d'animation Hal Film Maker a vu le jour dans les années 90 et a commencé par produire des comédies comme Saber Marionette J to X et Boys Be. La grande figure de ce studio est Junichi Satô, connu pour avoir réalisé les séries contemplatives Aria. En 2009, Tyo fusionne deux de ses filiales (Hal Film Maker et Yumeta Company) dans une nouvelle maison de production nommée TYO Animations et c'est à cette occasion que Satô prend la direction de ce nouveau studio. En 2010, il écrit et réalise une série de quatre OAV intitulée Tamayura. Cet animé est en fait une sorte d'hommage puisqu'il est le dernier à être signé par la Hal Film Maker. Dans cette série contemplative, il raconte les pérégrinations d'une jeune passionnée de photographie dans la ville d'origine de son défunt père. Ces OAV connaissent un certain succès et une série télévisuelle produite par Tyo Animations voit alors le jour en 2011. Deux ans plus tard, une suite, Tamayura: More Aggressive arrive à son tour sur les écrans avec cette ambiance calme et reposante propre à la licence. Ainsi, les fans de ce genre de production peuvent déjà se réjouir car le printemps 2015 verra fleurir une nouvelle saison des aventures de Fû : Tamayura : Sotsugyou Shashin. La quiétude absolue devrait toujours être au rendez-vous puisque Satô est encore aux commandes et que la musique est une nouvelle fois composée par Nobuyuki Nakajima.

-Jules-





Dès le 4 avril.
La Mélancolie d'Haruhi Suzumiya est à l'origine le nom d'une série de roman adaptée en manga puis en série animée par le studio Kyoto Animation et qui s'était d'ailleurs fait remarquer en mélangeant volontairement l'ordre de ses épisodes. Trois ans plus tard, une deuxième saison voyait le jour, reprenant les épisodes de la première série en rajoutant plusieurs éléments scénaristiques dont une boucle temporelle qui avait fait hurler de nombreux fans. L'année suivante, c'est un long métrage intitulé La Disparition de Haruhi Suzumiya qui débarquait dans les salles obscures japonaises avec cette fois le thème de la modification du passé en fil rouge. Avec tout cela, on a vite tendance à cataloguer la licence comme un grand bazar aux allures d'OVNI. Pourtant, cette franchise met surtout en scène une palette de personnages alliant cynisme et faux semblants de manière confondante. Haruhi Suzumiya, c'est avant tout un questionnement sur la comédie ordinaire que nous jouons tous, c'est une mise en scène d'une société hypocrite et très codifiée. Si certains ont pu reprocher, à raison, une tendance à parfois trop tirée sur la corde d'un concept vendeur, le film sorti en 2010 avait convaincu la plupart des sceptiques en offrant un point final aux aventures de Kyon et Haruhi.
C'était sans compter sur cette faculté étonnante des japonais à tout recycler à l'infini. Ainsi, avril 2015 nous apporte Nagato Yuki-chan no Shoushitsu, une série qui se concentre sur le personnage de Nagato. À l'occasion de ce spin-off, le robot aux allures d’adolescente férue de littérature devient une authentique jeune fille passionnée par la lecture de roman. La série n'étant plus produite par KyoAni mais par Satelight, on est en droit de se demander si nous aurons le droit ici à une nouvelle surprise rafraîchissante ou bien à une énième comédie moe commerciale déguisée.

-Jules-






Re-Kan!, le manga de Hinako Seta, publié au Time Jumbo Magazine, est adapté en animé par le Studio Pierrot. L'histoire met en scène Hibiki Anami, une jeune fille ayant un pouvoir très spécial. Notre héroïne a le don de voir fantômes et autres phénomènes surnaturels. L'animé raconte la vie quotidienne d'Hibiki Anami entourée de ses amis mais aussi des créatures invisibles aux yeux des mortels. Comment notre héroïne va t-elle concilier une vie d'adolescente ordinaire avec son don? C'est ce que vous serez amenés à découvrir en visionnant cet animé réalisé par Masashi Kudô lequel a déjà œuvré comme concepteur de personnages sur la série Bleach.
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-Kanome-





Dès le 8 avril.
Ômae Kumiko fait partie du brass band de son lycée au sein duquel elle joue de l'euphonium (aussi appelé tuba ténor). Elle est rejointe par deux de ses camarades de classe, Katô Hazuki au tuba et Kawashima Sapphire à la contrebasse. Malgré l'investissement de l'établissement dans les concours nationaux, le club de musique n'a alors jusque là jamais atteint un classement honorable. Mais c'était sans compter sur l'arrivée d'un nouveau conseiller stricte et sans concession ainsi que le retour de son ancienne camarade Kôsaka Reina, joueuse de .
Pause culture ! Nous sommes au cœur du 19ème siècle et les ouvriers anglais suent sang et eau avec pour réconfort la boisson et les chansons. Afin de s'échapper un peu de cette pénibilité, ils forment ce que l'on appelle des . Le brass band est en effet un ensemble musical d'origine anglaise composé de cuivres, pour la plupart à , et de percussions (on peut aussi y trouver des contrebasses), à la différence de la fanfare qui elle est exclusivement composée d'instruments de la famille des cuivres avec quelques percussions possible.
Depuis la seconde moitié du 20ème siècle, le mouvement brass band se propage rapidement à travers d'autres pays, dont la France à partir des années 90.
Adaptée du roman éponyme d'Ayano Takeda, Hibike ! Euhponium a été conçue au sein du studio Kyoto Animation, connu pour Air, Clannad ou encore K-On !. La série est d'ailleurs réalisée par Tatsuya Ishihara (Air, Clannad) et scénarisée par Jukki Hanada (Chobits, Chuunibyou Demo Koi ga Shitai), personnalités phares de la firme. Le concepteur des personnages quant à lui n'est autre que Shoko Ikeda (La Mélancolie de Haruhi Suzumiya) et pour ce qui est de la musique, Akito Matsuda (D-Fragments) en est le chef d'orchestre.
Hibike ! Euphonium est au final une série musicale qui vous invite à rejoindre le quotidien de cet orchestre lycéen à travers ses personnages moe aux ambitions différentes et aux problématiques pubères !
Bande-annonce.

-Nayruu-





Dès le 10 avril.
Urawa no Usagi-chan est un animé visant à promouvoir la ville d'Urawa dans la préfecture de Saitama au Japon. La série produite par Harappa Limited Liability Company met en scène huit lycéennes anthropomorphiques aux caractères bien distincts et dont nous nous retrouvons à suivre le quotidien à travers la ville. Derrière ces personnages interprétés nous aurons l'occasion de croiser des seiyû telles que Asami Seto (Usagi Takasago, Chihayafuru) ou encore Yo Taichi (Sakura Tajima, Love Lab). D'ailleurs, les huit comédiennes de doublage viennent elles-mêmes de Saitama et la série sera diffusée sur la chaîne locale Saitama TV.

-Nayruu-





Dès le 5 avril
Avec certaines des séries comme Working!! ou plus récemment Nozaki-kun qui ont justement connu un certain succès, peut-être est-ce une tendance qui se dessine ces dernières années ? Les adaptations de Yon-Koma, ces mangas au format quatre cases, sont aujourd'hui devenues un peu plus nombreuses et Kin'iro Mozaic continue son chemin dans ce mouvement avec sa deuxième saison. Manga de l'auteur Yui Hara, ce dernier nous transporte dans le quotidien d'un groupe de jeunes filles dont deux anglaises au design moe.
Derrière ce projet nous retrouvons le studio Gokumi que nous connaissons pour des séries comme A-Channel, Saki et Yûna Yûki est une Héroïne. Comme pour la première saison, la réalisation est confiée à Tenshô (Le Fruit de la Grisaia) et le scénario à Yuniko Ayana (Orenchi no Furo Jijô, Futsû no Joshikôsei ga Locodol Yattemita). Le casting vocal inchangé nous laisse quant à lui entrevoir quelques noms connus comme Risa Taneda (Shinsekai Yori, Strike The Blood) et Nao Tôyama (Chitoge de Nisekoi). Espérons que ce «copier-coller» technique livre aux amateurs de la première saison, un produit à la hauteur de leurs attentes.

-JigoKu Kokoro-



Les belles plantes colorées parées de la magie de leurs jolies robes





Adapté du manga Mahou Shoujo Lyrical Nanoha écrit par Masaki Tsuzuki et illustré par Takuya Fujima, ce magical girl est aujourd'hui loin de ses débuts. En effet, la saga comporte déjà trois saisons et deux films réalisés au sein du studio Seven Arcs. Ceci dit, pour ce quatrième volet, c'est le studio A-1 Picture qui prend la relève.
Pour ceux qui n'en ont jamais entendu parler, l'histoire nous plonge dans le quotidien de Nanoha Takamachi, une petite fille en quatrième année de primaire qui obtient, par le biais d'une sorte de furet, des pouvoirs magiques. Ce dernier vient d'un autre monde et se doit de retrouver les Jewels Seeds, joyaux susceptibles de semer la discorde. Elle se lance alors, en compagnie de son nouvel ami, en quête de ces mystérieuses pierres. La nouvelle saison s'ouvre quatre ans après les événements de la troisième, Nanoha StrikerS, au côté de Vivio, la fille adoptive de Nanoha, qui entre en quatrième année de primaire à l'académie de magie Midchildian. À cette occasion, elle reçoit de sa mère son premier device sous la forme d'un lapin acquérant pas la même occasion le pouvoir de se transformer autant qu'elle le souhaite en adulte. Seulement, un danger survient lorsqu'une dénommée Hegemon Ingvart (Einhard Stratos) sème le trouble dans un monde devenu bien paisible.
Après le travail de Akiyuki Shinbo (Negima!) sur la première saison, cette suite est réalisée par Yûki Itô (déjà assistant directeur sur Vividred Operation) et scénarisée par Naruaki Kobayashi. On trouve également au sein de l'équipe Masaaki Yamano à la conception des personnages. Quant aux doubleuses, c'est une belle surprise avec Mamiko Noto (Kotomi Ichinose dans Clannad) dans le rôle de Einhard Stratos, Kaori Mizuhashi (Minami Shimada dans Baka to test to Shoukanjû) prêtant ses cordes vocales à Vivio Takamachi, Nana Mizuki (Misaki Kirihara dans Darker than Black) qui assure dans la peau de Fate Testarossa et Yukari Tamura (Rika Furude dans Higurashi no Naku Koro ni) qui continue de donner sa voix à Nanoha Takamachi.
Bande-annonce.

-Nayruu-





Dès le --.
Pretty Rhythm est une licence multimédia consacrée aux idol, déclinée en jeu vidéo, en manga et en animé. En 2014, la franchise s'agrandit avec la sortie du jeu d'arcade Pripara, se déroulant dans le même univers. Dans la foulée, un manga et une série d'animation voient le jour. Cette dernière, produite par Tatsunoko Production (Casshern Sins, C – Control) nous raconte l'histoire de Lala, une jeune fille aux cheveux mauves rêvant de devenir une chanteuse populaire. L'adolescente va alors devoir réunir d'autres apprenties chanteuses aux «concepts capillaires développés» pour pouvoir atteindre son but. Concernant l'ambiance générale de la série, si vous êtes allergiques au rose, évitez à tout prix cet animé car vous n'y survivrez pas !
En effet, entre les couleurs criardes omniprésentes, les costumes chatoyants et les nombreux effets paillettes, Pripara est clairement destiné au public féminin. On pourrait même dire que cette série est destinée à une caricature de l'adolescente japonaise mais nous n'avons pas le temps ici de soulever ce genre de débat. Quoiqu'il en soit, la première saison se termine en avril 2015 et un nouvel arc devrait alors logiquement reprendre dans la foulée. Le réalisateur Makoto Moriwaki (Tantei Opera Milky Holmes) continuera à diriger cette série et on peut d'ores et déjà parier que l'atmosphère restera inchangée.
Amateurs de douceur, tenez vous prêts !

-Jules-





Dès le 5 avril.
À première vue, la série Show by Rock!! prévue pour avril 2015 ressemble à s'y méprendre à K-On! avec un plus gros budget costume. Quand on y regarde de plus près, ces doutes sont plutôt confirmés. En effet, cet animé est au départ une franchise créée par Sanrio, société spécialisée dans la conception et la vente de concepts kawai comme Hello Kitty et Jewelpet. En ce qui concerne Show by Rock!!, il s'agit au départ d'un jeu vidéo sorti en 2013 sur Smartphone et dans lequel on peut contrôler différents groupes de musique.
En 2015, le studio d'animation Bones choisit d'adapter ce jeu en série télévisuelle et met en avant le groupe virtuel Plasmagica, uniquement constitué de jeunes filles.
D'après les vidéos disponibles, cette série, malgré son titre, n'aurait pas grand chose à voir avec le rock. C'est d'ailleurs très souvent le cas dans l'animation japonaise : le mot «rock» dans un titre signifie généralement qu'il y aura de la guitare mais rarement plus.
Pourtant le rock japonais existe, depuis très longtemps d’ailleurs et ce dès les années 60. Des groupes comme The Golden Cups ou The Mops vont s'inspirer des stars internationales comme Hendrix ou les Beatles. Ces derniers vont influencer les artistes japonais pendant deux décennies et ce n'est qu'à la fin des années 80 que le groupe japonais X Japan posera les bases du visual kei, un rock plus violent, aussi bien visuel que musical. Si certains groupes continueront de faire vivre l'âme rock de ce mouvement, d'autres ne retiendront au final que les codes vestimentaires.
C'est cette vision esthétisante de la musique japonaise qui nous donne aujourd'hui Show by Rock!! : elles ont des tenues excentriques, elles ont des guitares, c'est du rock.
Par conséquent, cette série s'adressera bien plus aux amateurs de moe qu'à ceux de Boredoms ou même des X Japan, une fois de plus.

-Jules-





Dès le 10 avril.
D'un bien petit projet peut parfois naître une série. Hôgaku no Pleiades est à l'origine une série de quatre ONA (Original Net Animation) de six minutes seulement racontant comment une jeune fille du nom de Subaru rejoint un groupe de magical girl afin d'aider un étrange extraterrestre à rentrer chez lui. Rien de bien passionnant en soit au départ, surtout avec un format aussi court. Pourtant cela n'a pas empêché le studio Gainax, ô combien célèbre pour avoir réaliser quelques œuvres marquantes comme Neon Genesis Evangelion ou Akira, de se pencher sur la question.
À la tête de cette production, le réalisateur Shôji Saeki qui n'est pas étranger au projet initial pour avoir déjà été à la tête de l'ONA. Si l'on doit parler de son travail avec Gainax, on peut évoquer des séries comme He Is My Master et Medaka Box. Peu d'informations au final pour une série posant bon nombre d'interrogations. Le seul détail original dont nous pouvons faire étalage est la présence du constructeur automobile Subaru au sein du comité de production. Ainsi la constellation aux six étoiles (symbole de la marque) prend tout son sens, tout comme le nom de son héroïne et les étranges «moteurs» que recherche cette dernière avec ses amies. Promotion déguisée ou simple incursion sous forme de clin d’œil de la marque, seul l'avenir nous le dira.

-JigoKu Kokoro-



Pour les jeunes pousses.




Dès le 5 avril.
Adaptée d'un kodomo (comprenez un manga jeunesse), la série animée Kaitô Joker est produite par un studio spécialisé dans les animés pour enfant, Shin-Ei Animation. Si ce nom ne vous dit rien, sachez que cette société est notamment connue pour produire les adaptations de Doraemon et de Crayon Shin-chan, deux séries habituées à dominer les classements d’audiences au Japon.
Avec cette production de 2014, Shin-Ei Animation restait donc sur un terrain connu et pouvait s'appuyer sur ses fondamentaux : de l'aventure, beaucoup d'humour et une touche de mystère. Concrètement, la série se focalise sur le destin de Joker, un voleur au grand cœur qui parcours le monde à la recherche du "Trésor Intemporel". Terminée au bout de treize épisodes, cette épopée rafraîchissante reprend du service ce printemps 2015. Cette suite devrait développer le thème de la gémellité par le biais de la rivalité entre le héros et son double maléfique, un grand classique qui a déjà fait ses preuves.
Concrètement, cette série aura du mal à trouver son public en France tout simplement parce que le simulcast, la diffusion en simultané, n'est pas aujourd'hui assez démocratisé pour atteindre le jeune public. On peut d'ailleurs saluer l'éditeur Web Crunchyroll qui a malgré tout choisi de licencier cette série. C'est peut-être par ce genre d'initiative que l'animation japonaise dans sa globalité pourra gagner dans notre pays le statut de produit culturel populaire.

-Jules-






Dès le 18 avril.
Crayon Shin-chan est un manga toujours en cours de parution depuis les années 90, racontant le quotidien de la famille Nohara et plus particulièrement celui du petit Shinnosuke (Shin-chan), âgé de cinq ans. La franchise est très populaire au Japon et possède une version animée qui a débuté en 1992 et qui compte aujourd'hui plus de huit cents épisodes. Peu connue en France, cette série fait partie de ces productions pour enfants qui parviennent à battre les audiences de Pokemon et de One Piece. Cette part de l'animation japonaise est peu connue des fans occidentaux qui se focalisent sur les productions plus adultes diffusées à des heures tardives et basant leurs économies sur les ventes de DVD. Il n'est donc pas surprenant que le public français connaisse mieux les studios Madhouse et Gainax que Shin-ei Animation. Pourtant, ce dernier est une véritable référence de la production jeunesse et gère deux des plus grandes licences japonaises, Doraemon et Crayon Shin-chan.
Alors bien sûr, le nouveau film Shin-chan prévu pour avril dans les salles japonaises ne sera peut-être jamais licencié dans notre pays mais il fait partie de ces événements annuels incontournables et inévitables. En effet, depuis plus de vingt ans, un film Shin-chan sort chaque année au mois d'avril. Une telle régularité témoigne de la forte popularité de la licence et remet en cause notre connaissance de cette culture.
C'est peut-être justement ce qui est passionnant avec l'animation japonaise, cette sensation de toujours avoir des choses à découvrir.

-Jules-





Dès le 18 avril.
Conan Edogawa est de retour pour une nouvelle enquête ! Toujours muni de son nœud papillon et accompagné de ses fidèles amis, ils se retrouvent cette fois entraînés au cœur d'une course-poursuite contre Kaito Kid, le voleur qui a dérobé la réplique des Tournesols de Van Gogh pendant une vente aux enchères.
Pause culture ! Kaito Kid est inspiré du célèbre voleur
Arsène Lupin
, personnage fictif créé par
Maurice Leblanc
et présenté pour la première fois au public en 1905. Conan Edogawa est quant à lui en admiration devant l'écrivain
Conan Doyle
, père de
Sherlock Holmes
. Il est toutefois important de préciser que Doyle aimait surtout écrire des romans historiques (
Sir Nigel
) dont pourtant peu se souviennent. En parlant de choses que peu se rappellent, Aoyama a publié Magic Kaito en 1988 et Detective Conan seulement à partir de 1994, or l'adaptation animée de Magic Kaito n'a été entrepris qu'en 2010 contrairement à son petit frère qui est apparu à l'écran dès 1996. C'est finalement Shinichi qui ressemble à Kaito et non l'inverse !
Adapté de la grande œuvre de Gôshô Aoyama (les films n'ont pas de lien direct avec le manga), c'est avec plaisir que l'on retrouve deux de ses héros les plus mythiques réunis à nouveau dans ce dix-neuvième film. En effet, cet affrontement entre Kaito Kid de Magic Kaito et Conan de Detective Conan est loin d'être le premier mais c'est toujours avec la même impatience qu'on attend de les retrouver ! Porté par le studio TSM/V1, ce nouveau long métrage est réalisé par Kôbun Shizuno (Detective Conan : Quarter of Silence) et scénarisé par Takeharu Sakurai (plus connu en tant que scénariste de drama tel que Ataru). Quant à la musique, c'est bien évidemment Katsuo Ono (saga Detective Conan) qui en est encore aux commandes.
Bande-annonce.

-Nayruu-






Dessin animé d'enfance pour beaucoup, la septième saison de Digimon sort en ce mois d'avril. À cette occasion profitons-en pour revenir un peu sur la genèse de ce phénomène. À l'origine, Digimon est une franchise japonaise liée à Bandai qui sortait en 1997 un petit gadget du nom de (créé par Akiyoshi Hongo, le concepteur du Tamagotchi). Il s'agit d'un jeu qui permet d'élever et de faire combattre un animal de compagnie virtuel. Peu de temps après, en 1998, un jeu du nom de Digital Monster Ver. S : Digimon Tamers fait son apparition sur la Sega Saturn ! Mais ce n'est qu'à partir de 1999 qu'une adaptation animée voit le jour. En effet, après la diffusion d'un court métrage, la première saison est lancée. Forte de son succès, la série a continué de se développer jusqu'à devenir ce qu'elle est actuellement à savoir une franchise mondialement connue, appréciée et envahie de produits dérivés (carte à jouer, etc.).
L'histoire initiale nous emporte aux côtés de Taichi Kamiya et de ses amis. Alors qu'ils sont en camp de vacances, une tempête de neige s’abat sur eux. Une fois le danger disparu et sortis de leur abri, ils reçoivent tout droit venu du ciel un gadget étrange, avant d'être transportés dans un autre monde. C'est ainsi que nos héros se retrouvent sur File Island, un univers inconnu peuplé exclusivement de digimons. Là, les enfants se lient chacun d'amitié avec l'un d'entre eux. Ensemble, ils vont essayer de lever le voile sur le mystère qui recouvre cette île et tâcher de retourner chez eux. Malheureusement, le chemin est rude, d'étranges roues noires rendent certains digimons très agressifs et nos amis auront alors à se défendre pour assurer leur propre survie.
Entre combats et amitié, rejoignez une équipe pleine de cœur et de bravoure !
Dans la nouvelle saison on retrouve les héros de la première six ans après ces événements. Ils sont désormais au lycée et vont devoir s'engager dans une nouvelle lutte contre le mal afin de sauver le «digimonde» !
En ce qui concerne l'équipe de production, le studio Toei Animation (Sailor Moon, Le Serpent Blanc) a transformé le jouet en animé en 1999 et continue de le porter à ce jour. Ce nouveau volet est réalisé par Keitaro Motonaga (Date a Live) et scénarisé par Yûko Kakihara (Sora no Otoshimono). Quant à la conception des personnages, elle est confiée à Atsuya Uki (Tsuritama).
Bande-annonce.

-Nayruu-



Voilà la récolte printanière que cette vague vous offre. Faites chauffer le café et préparez les nuits «animées». De notre côté, on sort nos tongs et on se retrouve en été pour le mois de juillet.

Pour revenir à la partie 1,
c'est ici
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Nous vous invitons à discuter de l’article sur .

 
Le 07-03-2015 à 22:11:56 par : Jules, Ash, Nayruu, Kanome, Kenji Shinoda, Shinku, Kaorisuzuchan, Undertaker, Lulu_My, Mouaadiib, JigoKu Kokoro

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