PHANTASY STAR ONLINE 2 THE ANIMATION
ファンタシースターオンライン2 ジ アニメーション
PSO2 The Animation
Synopsis
Itsuki Tachibana est un nouvel élève de l'université Seiga, une école formant les élites du Japon. Étudiant moyen en tout et globalement polyvalent, celui-ci ne tarde pas à se faire remarquer par le conseil des délégués dirigé par Rina Izumi, étudiante talentueuse et admirée de tous qui cherche un remplaçant pour son adjoint Mishima parti étudier à l'étranger. Le nouvel arrivant se retrouve donc, à la surprise de son meilleur ami Koga, propulsé pratiquement à la tête de la hiérarchie scolaire dès son deuxième jour. La mission principale du nouveau vice-président ? Jouer au jeu qui sert de réseau social sur le campus, Phantasy Star Online 2, et dresser des rapports sur la situation universitaire globale à partir de sa propre expérience de jeu. La seule condition à respecter : le niveau scolaire d'Itsuki, pourtant moyen en tout, doit rester au-dessus de la moyenne. S'ensuit une série de rencontres qui permettra à Itsuki de mieux appréhender le rapport entre les relations humaines dans le jeu et celles du monde réel.
-Chloros-
Critiques
Inutile de tourner autour du pot : cette série n'est qu'une longue publicité vantant les mérites du jeu vidéo Phantasy Star Online 2 (PSO 2) de Sega. Mêlant la 2D traditionnelle à base de longs plans fixes à de la 3D en images de synthèse (très) bas de gamme et volontairement brouillonne pour noyer l'action, il ne se distingue de la concurrence que par les quelques extraits du jeu qui parsèment les séquences et donnent d'autant moins l'envie de suivre les aventures d'Itsuki et son harem, un véritable défilé de stéréotypes monolithiques. Même sans tenir compte de la technique, PSO2: The Animation souffre de terribles erreurs structurelles. En dépit du titre de la série, le jeu PSO n'est qu'une toile de fond pour un énième anime tranche-de-vie. Le caractère en ligne qui a permis à PSO de devenir un titre mythique de l'histoire du jeu vidéo fait totalement l'impasse sur l'international dans le dessin animé en visant un public clairement japanophile et adolescent. Le personnage principal n'est d'ailleurs pas un gros joueur à la base et se voit littéralement forcé par le conseil étudiant à jouer, ce qui donne un côté malsain à la démarche globale quand on sait que le spectateur est censé se projeter dans ce protagoniste privé de tout arbitre, sans force ni faiblesse. L'ajout de petites références à l'univers de Sega (le nom de l'université, le logo de la Sonic Team au centre du campus, le clin d'œil à Hatsune Miku de Vocaloid, etc.) sans jamais développer sur l'univers du jeu PSO lui-même ne fait que renforcer le caractère de commande de la série. C'est triste à dire, mais cette série n'est destinée ni aux fans de la franchise PSO, ni aux amateurs d'animation japonaise.
-Chloros-
Note de la rédaction
Bande annonce
Cette série est créer, pour célébrer les 15 ans du jeu de rôle en ligne "Phantasy Star Online", développé par Sonic Team.