Au fil du temps, certains humains ont développé des capacités extraordinaires appelées Minimum qu'ils peuvent déployer quand certaines conditions sont respectées. La police ayant parfois du mal à régler plusieurs affaires, elle n'hésite pas à engager l'agence de détective Hamatora. Dirigée par Murasaki et Nice, deux détenteurs de Minimum, l'agence est connue pour accepter et conclure n'importe quel type de contrat tant que celui-ci est rémunéré. Leur route va ainsi croiser celle d'un mystérieux serial killer ne s'en prenant qu'à des utilisateurs de Minimum.
-Syaoran-
Critiques
Hamatora est un animé sympathique dans son genre, alliant fantastique, enquête policière et combat physique et psychologique. En soit, l’idée de départ est assez banale : des personnes dotées d'un certain pouvoir doivent arrêter un homme voulant ruiner l’équilibre du monde. Mais l’oeuvre a su exploiter judicieusement ce scénario pourtant assez commun même si elle paraît parfois tomber dans la caricature.
En effet la trame principale, la traque du tueur en série et voleur de cerveaux, est prenante et ne s’essouffle pas trop même si l’on découvre très vite son identité. Une tension et des rebondissements si bien organisés au sein de la série (épisode 7 !!) qu’il prend l’envie au spectateur de la regarder d’une traite. Jusqu’au bout, le suspense est présent notamment avec la scène finale annonçant une seconde saison. De plus, l’histoire prend un tournant au milieu de la série qui lui confère une nouvelle dimension plus politique.
Les personnages sont quant à eux attachants et variés entre Nice, le chef égoïste et insouciant, Art, l’enquêteur gentillet, Hajime, gamine lobotomisée et affamée, ou encore Moral, le méchant complètement aliéné avec une logique des plus douteuse…
Les combats sont attrayants et accompagnés d’une musique rythmée peut-être trop vite expédiée (notamment lors du combat final…). Enfin, le graphisme est plaisant et coloré.
Cependant Hamatora a, malgré ses douze épisodes, des longueurs qui mettent souvent à mal la narration. D’autre part, les personnages ne sont pas travaillés notamment leurs passés (l’école des Minimums, pourquoi Nice l’a-t-il quitté ?) ainsi que les bases des relations telles que Nice-Murasaki ou Nice-Hajime. Pour cela, il faut aller lire le manga et encore cela reste vague. La prochaine saison répondra peut-être à toutes ces interrogations.
En bref, Hamatora est un bon animé qui vient nous fait rire et parfois pleurer. Malgré quelques défauts, il réussi à remplir son rôle en nous surprenant et divertissant.
-Haru-
Note de la rédaction
Bande annonce
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