En sortant de l'école : Des écoliers entament un voyage extraordinaire autour de la Terre, accompagné de paysages insolites, de découvertes de merveilles et de rencontres imaginaires.
Le gardien du phare aime trop les oiseaux : Un homme, chérissant plus que tout au monde les oiseaux peu importe si le phare est allumé ou éteint, connaît également son lot de malheurs.
Presque : Le Bonheur et le Malheur se confrontent continuellement. Une petite fille devient une femme quand elle apprend à se plier à ces contraintes mais parvient néanmoins à saisir des moments simples et fugaces de liberté.
Les belles familles : Tous les rois de France, prénommés Louis, participent à un défilé de mode burlesque. Or comme tout mannequin, obsédé par son apparence, chaque monarque ne reste pas longtemps sur la scène.
Le cancre : Un enfant tente de s'amuser, dessiner et colorier au lieu de répondre aux attentes du maître.
Les oiseaux du souci : Alors qu'il est assailli par les corbeaux, un cerf tente de faire le deuil de sa bien aimée.
Quartier libre : Ayant sympathisé avec un oiseau, Jean-Armand un officier sort avec le volatile sur la tête plutôt que porter son képi réglementaire.
Âne dormant : Un petit garçon, coiffé d'un bonnet d'âne, n'arrive pas à faire son devoir. Assoupi, il rencontre en rêve cet animal qui vient magiquement lui donner un coup de main.
L'école des beaux arts : Grâce à une tâche anodine, un père transmet à ses enfants la magie de la créativité, de l'émerveillement et de la fantaisie. Des formes apparaissent ainsi à partir de rien.
Tant de forêts : Une belle forêt verdoyante prend forme sous nos yeux mais elle finit par être détruite pour fabriquer de la pâte à papier. Pâte à papier qui servira à créer des journaux qui vont ensuite alerter les gens sur les dangers de la déforestation.
Page d'écriture : Un oiseau-lyre, caché dans un porte plume, rend visite à un élève rêveur. Il apporte dans la classe une ambiance festive tandis que la leçon se change rapidement en fanfare.
Je suis comme je suis : Une femme rondelette, sans complexe, assume son corps. Elle nous parle de séduction, du fait de s'accepter telle qu'on est et surtout de se plaire à soi-même.
Le dromadaire mécontent : Un jeune dromadaire assiste à sa première conférence. D'abord enthousiaste, il désenchante peu à peu devant la longueur du discours et l'attitude excessivement sérieuse de l'intervenant.
En sortant de l’école est une collection de treize courts métrages qui mettent à l’honneur la poésie de Prévert et la créativité de l’animation.
Quinze réalisateurs, jeunes diplômés des écoles d’animation françaises, ont été sélectionnés et ont travaillé sur treize poèmes de Jacques Prévert (1900 - 1977).
Jacques Prévert inaugure et donne son titre à cette collection pour deux raisons essentielles dans ce domaine : sa proximité à l’enfance et son univers foisonnant de fantaisie.
Parmi les textes du poète, figurent En sortant de l'école, Les oiseaux du souci, Tant de forêts, Les belles familles, Âne dormant, Je suis comme je suis, Page d'écriture, Le cancre, Le gardien du phare aime trop les oiseaux, Le dromadaire mécontent, L'école des beaux arts, Quartier libre et Presque.
La diversité des techniques est une des clés de voûte de cette collection : stop motion, animation traditionnelle, banc-titre, papier découpé, 2D numérique, 3D etc.
"Prévert, qui savait comme il est parfois difficile de débuter dans la vie, a passé beaucoup de temps à donner des coups de main à ses jeunes amis talentueux. En sortant de l’école s’inspire de sa personnalité unique.
L’idée est simple : leur donner carte blanche pour se faire une carte de visite !"
(Source : dossier de presse du long métrage sur le site officiel de Gebeka Films).
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