Il y a 10 ans, l'humanité fut quasi détruite par un virus parasitaire transformant les humains en monstres : les Gastrea. La découverte d'un métal rare dont ils ont horreur permis de faire de la ville de Tokyo un ultime refuge en l'entourant de blocs gigantesques de ce dit métal. Par ailleurs, il a été constaté que les femmes enceintes infectées par le virus donnaient systématiquement naissance à des filles possédant les même caractéristiques en terme de force et de régénération que les Gastreas. Appelées les enfants maudits, ces dernières représentent le dernier espoir de l'humanité mais restent susceptibles toutefois de perdre le contrôle. Chargé de s'occuper de l'une d'entre elle nommée Enju, Rentaro a pour mission d'éliminer les différents Gastreas présents dans la ville.
-Syaoran-
Critiques
Black Bullet est un animé fort agréable, sans grande prétention, mais qui n’a cependant rien de transcendant.
Les personnages sont attachants et sympathiques malgré un dessin plutôt simpliste. Enju et Rentaro forment un duo dont l’on prend plaisir à suivre les pérégrinations au long des treize épisodes de cette série. Les autres personnages, évoluant par paires, sont tout aussi agréables, même si vraiment secondaires. Seuls Kisara et le Docteur Muroto nous dévoilent un peu de leur histoire. C’est en effet là ce qu’il manque le plus à cet animé : un petit récapitulatif, quelques explications sur le passé de nos personnages, leur façon de penser, comment ils en sont arrivés là. Mais en si peu d’épisodes on comprend bien que développer cet aspect n’est pas primordial et pourtant changerait grandement la donne. Le duo Kagetane/Kohina est d'ailleurs le point le plus fort de cette série : à eux seuls ils permettent de remonter la note de l’animé, tant par leur chara-design que leurs expressions, le mystère qui les entoure… Cependant, là aussi, un développement plus étoffé de leur passé aurait été mérité, nous laissant ainsi sur notre faim.
Les enfants maudits évoluant avec leur Promoter rappellent immédiatement Gunslinger Girls, la trame principale n’ayant rien de très originale : des grandes créatures qui veulent détruire le monde que seules des paires de personnages peuvent anéantir, le personnage principal et son harem (même si ici ceci n’est pas très développé) et la rivalité entre les différentes prétendantes de ce dernier, le tout sur fond de politique et d'état de crise. Le dessin des personnages et l’ambiance générale sont bien traités et on ne se lasse pas des graphismes non plus. La musique, assez discrète, est quant à elle plutôt bien gérée.
Le récit se déroule sans encombre, avec quelques rebondissements agréables même si la plupart des événements restent prévisibles, et les plus exigeants d’entre nous resteront pantois à la fin de la série, car le plus gros défaut est bien là : où est la fin ? Un quatorzième épisode n’aurait pas été de refus, d'autant que certains personnages n’ont pas d'épilogue alors que cela aurait été mérité, sans compter les protagonistes restés sans conclusion.
Black Bullet est donc une série qui ravira la plupart, mais qu'on aura à regarder sans chercher à se remuer le cerveau, idéal après une journée bien chargée, ou lorsque l’on arrive pas à dormir.
-Olkill-
Note de la rédaction
Bande annonce
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